Un garçon de dix ans a déposé une plainte au poste de police de Rose-Belle en compagnie de son père, mardi. Il affirme être la victime d'intimidation depuis plusieurs semaines. Ce jour-là, alors qu'il se trouvait dans la cour de l'école gouvernementale qu'il fréquente, son agresseur l'aurait une nouvelle fois attaqué en lui donnant des coups au tibia et en lui arrachant son ballon. Plus tôt ce jour-là, l'agresseur, qui est en Grade 6, l'aurait menacé de le passer à tabac. «Mo pou regagn twa pou bat twa taler.»
Il y a un mois, le jeune garçon avait été frappé par le même élève. «Il m'a donné des coups au ventre et quand je suis tombé, il est venu s'asseoir sur mon dos et a continué à me donner des coups de pied», a-t-il confié à la police. Blessé, il avait rapporté l'incident à son enseignant ainsi qu'à la direction de l'école.
Le garçon a expliqué qu'il est souvent agressé par l'élève de Grade 6 et ignore la raison derrière cette persécution. Mardi, épuisé de subir les coups de cet écolier, ses parents se sont rendus à l'école avant de signaler l'affaire à la police.
Un autre cas d'agression a été enregistré au poste de police de Grand-Bois le même jour. Un adolescent de 12 ans s'est présenté plus tôt au centre de santé de la localité après avoir été battu. L'agression remonte à dimanche, alors qu'il se trouvait sur la plage de Pointe-auxRoches. Sur place, il aurait été pris à partie par deux jeunes qui lui sont inconnus.
Traumatisé, il n'aurait rien dit à personne. Il a fallu qu'il commence à ressentir des douleurs pour qu'il décide d'en parler à son père. Son visage portait des traces de gifles et ses yeux étaient rouges.
Son père l'a alors conduit au centre de santé et, une fois sur place, la police a été alertée. L'adolescent a ensuite été orienté vers l'hôpital Jawaharlall Nehru, à Rose-Belle, mais ses parents ont préféré le conduire dans un établissement privé. La Brigade pour la protection de la famille et la Child Development Unit ont été informées.
