SOUK AHRAS — Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a affirmé jeudi à Souk Ahras que l'écriture de l'histoire "requiert le recours à une approche scientifique et académique".
S'exprimant en présence des autorités locales et de moudjahidine, le ministre a ajouté que l'écriture de l'histoire "requiert actuellement de mettre en valeur des ouvrages déjà écrits et de soulever les questions qui ont pas été encore traitées", signalant que l'objectif de cela doit de tirer des leçons qui serviront à appréhender l'avenir.
Le ministre a ajouté qu'après 65 ans de la grande bataille de Souk Ahras, l'évocation des mémoires des chouhada tombés pour la patrie se fait dans le recueillement et nous rappelle les sacrifices de ces héros qui avaient investi les maquis supportant d'énormes difficultés dans leur lutte pour la liberté.
Au début de la commémoration du 65ème anniversaire de la grande bataille de Souk Ahras, la délégation a assisté à l'entonnement de l'hymne national au cimetière des martyrs de Souk Ahras avant de lire la Fatiha du saint Coran à leur mémoire puis visiter une exposition sur la bataille et inaugurer une fresque célébrant ce haut fait de la révolution libératrice signée par Idris Hessaïnia et Abderazak Gherari.
Le ministre a effectué ensuite des visites de courtoisie au moudjahid Layfa Bougassaa et à la moudjahida Cherifa Bourabaa aïnine à leurs domiciles dans la ville de Souk Ahras.