Cote d'Ivoire: Municipales et régionales - Les Ivoiriens convoqués aux urnes le 2 septembre 2023

Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire.

Les élections régionales et municipales auront lieu le 2 septembre prochain. Ainsi en a décidé le conseil des ministres tenue hier au palais de la présidence de la République et présidé par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara.

En effet, sur proposition de la Commission électorale indépendante, le conseil des ministres, selon le porte-parole du gouvernement, a adopté un décret portant convocation des collèges électoraux pour les élections des conseillers régionaux et des conseillers municipaux en 2023. « Conformément à la législation électorale nationale et sur proposition de la Commission électorale indépendante, ce décret convoque les collèges électoraux le samedi 2 septembre 2023 en vue des élections des conseillers régionaux et des conseillers municipaux. Le scrutin sera ouvert à 8 heures et clos à 18 heures », a annoncé le ministre de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly.

Poursuivant, le conférencier a indiqué que le conseil a également adopté un projet de loi relatif à l'exercice de la médecine en Côte d'Ivoire. Il vise à regrouper en un dispositif unique les dispositions qui existaient en matière de médecine dans la législation nationale, à les actualiser au regard des exigences internationales de santé publique en vue de créer de meilleures conditions de l'exercice de la profession de médecin en Côte d'Ivoire. « Ce dispositif détermine les principes fondamentaux d'exercice de la médecine en Côte d'Ivoire et spécifie les qualifications ainsi que les compétences requises pour exercer la profession de médecin tant dans le secteur public que privé », a-t-il expliqué.

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Concernant les mesures individuelles, a-t-il dit, le conseil a adopté un décret portant nomination de membres du conseil d'administration de la Caisse générale de retraite des agents de l'Etat (CGRAE) conformément au décret du 18 avril 2012 portant création de l'IPS CGRAE. Ainsi, des personnalités désignées par les institutions et les ministères et en raison de leurs compétences en matière de sécurité sociale ont été nommées au sein dudit conseil pour un mandat de 3 ans.

Aussi le porte-voix de l'équipe gouvernementale est revenu sur la polémique en cours sur le prix de la data mobile en Côte d'Ivoire. Selon lui, beaucoup d'affirmations inexactes se font autour de cette question, notamment les prix pratiqués en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays. « Je ne sais pas où les gens détiennent leurs chiffres mais la Côte d'Ivoire reste en termes de data mobile d'entrée de base un des pays les moins chers. Le Mali est à 3,3 F ; le Togo est à 3,2 F ; le Sénégal est à 3,3 F ; la Guinée est à 1,34 F ; le Burkina-Faso est à 10 F. Nous sommes alignés sur le Cameroun qui est à 1F. J'entends beaucoup de chiffres, je ne sais pas quelles sont les sources. Même en termes de prix moyen nous ne sommes pas les plus chers.

On attend beaucoup de choses. Mais tout ne reflète pas la vérité », a-t-il précisé. Tout en expliquant qu'il y a eu un changement des usages qui a créé un déséquilibre du secteur. A l'en croire, les opérateurs, le régulateur du secteur et les associations des consommateurs se sont concertés durant de longs mois pour trouver des solutions face à la situation. Nous l'avons dit (...) Le coût de la data mobile était subventionné par les opérateurs tant que l'usage de la voix marchait et tant que nous n'avons pas un nombre important des utilisateurs de la data. Je me souviens qu'en 2012 lorsque nous avons évalué les utilisateurs des smartphones, ils étaient autour de 700 000. Les opérateurs pouvaient les subventionner. Aujourd'hui les chiffres nous donnent au moins 35 millions d'utilisateurs. Les opérateurs ne pouvaient plus subventionner. Mais, le gouvernement inscrit dans la vision du chef de l'Etat de protéger le portefeuille des consommateurs et le pouvoir des Ivoiriens s'est saisi de la question. Les discutions sont en cours pour trouver des solutions qui prendront en compte la préservation des intérêts des consommateurs tout en assurant l'équilibre du secteur », a-t-il annoncé. Pour lui, il faut laisser les discussions à aller à leur terme afin que des solutions idoines soient trouvées à la question.

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