Cote d'Ivoire: Centre sportif, culturel et de TIC ivoiro-coréen - Comment le Centre Alassane Ouattara amène les jeunes à se l'approprier

Les responsables du Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara (Cscticao) ont organisé, vendredi, une journée sportive sur leurs installations. En collaboration avec un groupe d'établissements scolaires de la place, la journée récréative a vite pris les allures de découverte.

Bamba Cheick Daniel, président du Conseil d'administration (Pca) a raison. Le centre qu'il a obtenu de la République de Corée pour la Côte d'Ivoire est incomparable. Non seulement, on peut y pratiquer tous les sports, mais en plus, il offre à la jeunesse des opportunités d'échanges culturelles et de formation aux techniques de l'information et de communication (Tic). C'est tout cet ensemble que les gestionnaires de ce centre essaient de mettre en exergue.

Tout a commencé par une séance de Zumba party, une méthode de fitness alliant exercices physiques, danses etc. L'objectif étant de brûler des calories et de garder la forme. Ensuite, il y a eu des tournois de football petits poteaux, de basket-ball filles et garçons...

« C'était une très belle journée qui nous a permis de sortir de notre train-train quotidien. On a pu voir nos élèves s'épanouir en rivalisant de talent dans un bel endroit et dans de conditions magnifiques. Personnellement, j'avais connaissance de l'existence de ce centre, mais j'étais loin de m'imaginer que l'on pouvait y pratiquer autres sports que les arts martiaux.

%

Pour moi c'était un centre pour les arts martiaux », a confié Mme Goué Sylvia, enseignante d'éducation physique et sportive au lycée professionnel commercial 2 de Treichville.

Elle a salué l'initiative des organisateurs dont les responsables du Cscticao qui leur ont permis de découvrir en long et en large le joyau ivoiro-coréen.

« J'ai été agréablement surpris. C'est un très beau centre multisports qui, en plus de servir de cadre de retrouvailles sportives, offre d'autres opportunités telles que les échanges culturels et de formation aux techniques de l'information et de communication (Tic) », a noté Mme Goué, qui compte passer le message à son entourage, surtout pour les questions de Tic, afin d'orienter le maximum de jeunes élèves et étudiants vers ce centre multifonctionnel.

Car, pour elle, la nécessité de faire une place aux Tic en éducation, selon elle, ne semble plus un objet de débat en soi ; à peu près partout à travers le monde, on s'accorde à dire qu'il s'agit d'un mouvement incontournable. Si la plupart des pays dans le cadre de leurs politiques publiques se sont dotés de programmes en matière d'intégration des Tic en éducation, pourquoi pas en Côte d'Ivoire... En tout cas, Angelot Kognot, directeur général du Centre ne dit pas le contraire.

« Nous sommes dans une phase de promotion du Cscticao. Il y a des structures qui viennent à nous, mais il nous appartient d'aller vers les populations pour leur présenter notre centre. Leur montrer ce que nous y faisons et tout le bénéfice que notre jeunesse peut tirer des échanges culturels, mais aussi des formations qui sont dispensées grâce à la coopération avec la Corée », a déclaré le directeur général.

Avec ses collaborateurs, le jeune patron du Cscticao invite les jeunes, mais aussi les différents établissements scolaires et grandes écoles à s'approprier le cadeau de la Corée aux Ivoiriens.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.