Les Congolais continuent de pleurer la mort de plus de 400 personnes qui ont péri suite aux inondations dans le territoire de Kalehe dans le Sud-Kivu.
"Ma mère était à l'intérieur de la maison, subitement la pluie a commencé et l'eau l'a emporté jusqu'au lac" témoigne un rescapé.
C'est le malheur qu'on lit sur le visage des rescapés de Nyamukubi et Bushushu. Dans ces localités du territoire de Kalehe, dans l'est de la RDC, plus de 400 corps au total ont été sortis dea décombrea depuis jeudi dernier.
Ce jour-là, la rivière Nyamukubi est sortie de son lit, inondant tout sur son passage. L'enterrement des corps continue jusqu'à ce mardi. Plusieurs dépouilles ont été enterrées dans des fosses communes, au grand dam de la population.
"les fils du pays ont été enterrés comme des moutons. Cela ne nous a pas plu car c'est une irresponsabilité du gouvernement. Est-ce que les fonds manquent ? non!" s'insurge un autre rescapé.
Un besoin d'aide
Les rescapés continuent à être suivis dans des structures sanitaires sur place. Selon le docteur Bauma " la vie des patients n'est plus en danger". Mais le médecin demande une aide au gouvernement congolais.
"Le premier défi, c'est surtout cette insuffisance de médicaments par rapport au nombre reçus, on pense que le stock disponible ne pourra pas permettre de couvrir les soins si jamais on ne beneficie pas d'un approvisionnement dans un bref délai " explique-t-il.
Cinq jours après ce drame, l'aide du gouvernement congolais est arrivée aux sinistrés, constituée notamment de vivres en faveur des rescapés,
