D'aucuns reconnaissent que le tourisme est un secteur, non seulement pourvoyeur de devises, mais aussi d'emplois dans le pays.
Tous les indicateurs sont également au vert pour montrer que la relance de ce secteur porteur faisant partie des priorités de l'Etat, est bel et bien effective, après ces trois années de crise liée à la pandémie de Covid-19. La preuve, le nombre d'arrivées touristiques enregistrées au cours du premier quadrimestre de cette année est proche du niveau de 2019.
En outre, les nouveaux établissements d'hébergement et de restauration poussent comme des champignons dans toutes les régions de l'île. « Le ministère du Tourisme vient de délivrer une autorisation d'ouverture pour 69 établissements entre janvier et avril 2023. Ce qui a permis d'améliorer la capacité d'accueil de la Grande Ile avec une offre de 618 chambres supplémentaires. Entre temps, 21 entreprises de voyage et de prestation touristique (EVPT) ont reçu leur autorisation d'ouverture pour la même période si elles étaient au nombre de 33 tout au long de l'année 2022 », a rapporté le ministre du Tourisme Joël Randriamandranto. Compte tenu de l'évolution des perspectives d'avenir du secteur du tourisme, ce membre du gouvernement a ainsi sollicité les jeunes à s'y intégrer ou bien à y développer leur entrepreneuriat.
Promotion des investissements
En effet, une forte demande en main d'oeuvre concernant surtout les métiers de base comme les commis de cuisine, les femmes de chambres et les serveurs, est actuellement enregistrée. « Le renforcement de capacité des acteurs touristiques fait d'ailleurs partie des trois axes stratégiques inscrits dans le plan d'action du ministère du Tourisme en vue d'atteindre l'objectif d'un million de touristes en 2028. Assurément, ces acteurs pratiquant les métiers de base sont les premiers ambassadeurs du pays accueillant les touristes. Leur offrir une meilleure qualité de service, s'impose ainsi. Ce qui permettra en même temps de promouvoir la destination Madagascar à l'extérieur », a souligné le ministre de tutelle.
Dans la même foulée, l'assainissement du secteur en formalisant les acteurs touristiques informels et en recensant ceux qui sont formels, constitue également une des priorités de son département ministériel. La promotion des investissements dans le secteur n'est pas en reste. Il est à rappeler que des zones d'investissements touristiques dédiées à l'implantation des infrastructures hôtelières de luxe sont déjà prévues, pour ce faire. L'objectif est d'améliorer la capacité d'accueil de la Grande île tout en promouvant un développement du tourisme durable.
