Le directeur général de France-Volontaires, Yann Delaunay, est en visite à Madagascar, actuellement. Il a rencontré les autorités malgaches, notamment, des hauts responsables auprès du ministère de la Communication et de la culture, en charge du volontariat à Madagascar. Cette visite est l'occasion pour lui, de se rendre compte des activités des volontaires à Madagascar, et de faire un point avec les partenaires et les volontaires. Lors d'une rencontre avec la presse, à l'hôtel Radisson Blu à Ambodivona, hier, il a annoncé le changement du statut de France-Volontaires.
Il est devenu un groupement d'intérêt public. Ceci impliquerait le développement du volontariat dans un cadre de qualité. Aussi, que les volontaires soient-ils engagés dans les projets de volontariat. Yann Delaunay rappelle l'importance des missions des volontaires. « L'objectif n'est pas de venir ici pour faire du tourisme. Ce qui est important, c'est que les projets dans lesquels s'engagent les volontaires soient des projets définis de manière partenariale, d'égal à égal entre Madagascar et la France. Et qu'à la fin de la mission, il y a des choses utiles qui se soient produites», a-t-il souligné.
Champs d'intervation
Madagascar est l'une des principales destinations des volontaires. France-Volontaires recense cent vingt-cinq volontaires de Solidarité internationale et trente volontaires de Service physique. Une quinzaine de Malgaches sont, également, en mission en France, actuellement, grâce à France-Volontaires. « Nous pensons que nous pouvons en faire davantage », enchaîne Yann Delaunay. Il invite les intéressés à consulter la page Facebook de France-Volontaires pour voir toutes les offres disponibles.
Les champs d'intervention des volontaires sont divers, à savoir l'éducation, la culture, l'aménagement du territoire, l'environnement, la collectivité. « A leur retour, leur employabilité s'améliore. On l'a constaté, notamment, à La Réunion où à l'issue des périodes de volontariat, le niveau d'insertion des jeunes qui sont accompagnés dans ces projets est de l'ordre de 80%, soit vers un emploi, soit vers une formation diplômante. C'est un moyen à la fois de comprendre le monde, mais aussi, d'acquérir des compétences », affirme-t-il.