Afrique: Sommet Russie-Afrique - La deuxième édition prévue les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg

Le deuxième sommet Russie-Afrique, prévu les 27 et 28 juillet prochains, à Saint-Pétersbourg, sera une opportunité, à en croire le diplomate russe au Congo, Guéorguy Tchepik, pour passer en revue l'état des choses dans les relations entre son pays et la continent africain, faire le point sur la coopération bilatérale avec les partenaires, donner un coup d'envoi aux grands projets.

L'ambassadeur de Russie en République du Congo s'exprimait à l'occasion de la fête nationale de la Fédération de Russie à Brazzaville, le 12 juin, marquant la Journée de l'adoption de la Déclaration de sa souveraineté. Organisé tous les trois ans, le sommet sera associé à un grand forum économique et humanitaire qui durera quatre jours.

« Le premier sommet de Sotchi, en 2019, a vu la signature d'une multitude d'accords bilatéraux et contrats commerciaux pour un total d'environ 17 milliards de dollars. A Saint-Pétersbourg, les résultats seront aussi significatifs. Nous sommes certains que l'Afrique, c'est le continent de l'avenir. A travers une coopération multiforme, la Russie va certainement contribuer à son développement durable, son émergence en tant que pôle de puissance dans ce monde qui se veut multipolaire », a rappelé Guéorguy Tchepik.

Selon lui, la République du Congo est pour la Russie un pays ami de longue date, pays partenaire privilégié avec lequel se développe une coopération multiforme qui contribue au bien-être et à la prospérité de ce peuple frère. Parlant de son pays, Guéorguy Tchepik a rappelé que la Russie est un pays-univers qui défie l'imagination par ses espaces, son histoire millénaire, sa culture. Cela, forte de l'alliance des peuples qu'elle réunit à travers les siècles d'une histoire commune.

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« Ces peuples et ethnies ont la possibilité de développer, en pleine liberté et quiétude, leurs valeurs traditionnelles, leurs langues maternelles, religions, cultures de leurs ancêtres. Tout cela dans le cadre d'une société moderne orientée vers un avenir prospère commun. Toute tentative de saper de l'extérieur la croissance de l'économie russe est vouée à l'échec. Malgré les sanctions occidentales, le PIB de la Russie a repris sa croissance stable. Les indices macroéconomiques sont plus promettant que ceux des pays occidentaux », a-t-il annoncé.

Dans sa marche vers le développement durable, la Russie se montre, a-t-il poursuivi, prête à coopérer avec tous les partenaires qui sont disposés à le faire sur un pied d'égalité et de respect mutuel. « C'est le cas de différents formats dont l'Union économique eurasienne, l'Organisation de coopération de Shanghaï, le groupe de BRICS qui nous offrent des exemples éclatants d'un tel partenariat. Ce n'est point par hasard qu'une dizaine de pays s'est portée candidate à l'adhésion au BRICS », a conclu l'ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Congo.

Représentant le gouvernement à cette fête célébrée en avance à Brazzaville, le 9 juin, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l'étranger, Jean-Claude Gakosso, a reconnu que le Congo et la Russie entretiennent d'excellentes relations. Selon lui, chaque année, des jeunes congolais continuent à aller étudier en Russie où ils sont bien accueillis et formés dans ce pays. « Nous avons beaucoup de projets avec ce pays dans la plupart des secteurs dont celui lié à la construction d'un oléoduc à Brazzaville et Pointe-Noire.

Je peux dire que c'est une relation exceptionnelle avec la Russie. Nous sommes préoccupés par la situation de guerre qui prévaut dans la région, notamment entre les Russes et Ukrainiens. C'est pour cela que le président de la République fait partie des chefs d'État qui ont lancé cette initiative de soutien paix...Nous allons essayer d'y travailler pour aider ces deux pays amis du Congo, la Russie et l'Ukraine, qui ont formé des Congolais et ont soutenu le combat qui était le nôtre, pour nous affranchir de la domination extérieure », a déclaré le ministre, insistant sur le fait qu'il faut tenter de les aider à arrêter les hostilités dans ce qui ressemble, en réalité, à une guerre civile.

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