Afrique: Les Comores accueillent la conférence sur l'économie bleue et l'action climatique en Afrique.

Plus de 120 représentants de 30 délégations dont l'Afrique du Sud, le Kenya, Madagascar ou encore le Cap Vert et la Guinée-Bissau sont réunis à Moroni du 12 au 14 juin. Une conférence de trois jours qui vise à explorer les opportunités et les défis des États côtiers et insulaires concernant la gestion du réchauffement climatique. C'était l'une des priorités du président des Comores Azali Assoumani quand il a pris la présidence de l'Union africaine en février dernier : créer le débat autour de l'économie bleue et trouver des solutions aux spécificités insulaires.

Cette conférence est l'occasion de plaider la cause des pays insulaires notamment les Comores, très exposés aux catastrophes naturelles comme les cyclones couplés à la montée des eaux. Ces États estiment que leur réalité n'est pas celle des autres pays du continent et nécessite des solutions adaptées à cette spécificité. Il y a donc une nécessité de développer davantage ce qu'on appelle l'économie bleue, à savoir le tourisme balnéaire, les produits de la mer, le transport maritime ou encore la production d'énergies marines.

Les conférenciers cherchent également à renforcer leur voix en formant un bloc influent au sein de l'Union africaine et d'autres instances décisionnelles internationales. Le débat autour de la Grande muraille bleue est aussi au menu des discussions. Cette initiative africaine a pour objectif l'adaptation aux effets du changement climatique en créant des zones marines interconnectées dans la région de l'Océan Indien occidental afin de parvenir à inverser la courbe de perte de la biodiversité d'ici 2030.

À la fin de la rencontre, une déclaration dite « de Moron i» sera adoptée. Elle sera axée sur le plaidoyer insulaire, la mobilisation en faveur de la résilience climatique et océanique, ainsi que le développement de l'économie bleue.

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