Afrique de l'Ouest: Le Sénégal accueille le cours international sur le paludisme du 18 au 23 juin

Cours mondial sur l’éradication du paludisme, qui se tient de dimanche 18 juin au vendredi 23 juin 2023 à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

Dakar — Le Sénégal va accueillir du 18 au 23 juin 2023 le plus grand cours international sur l'éradication du paludisme après l'université Harvard de Boston (Etats Unis), a appris l'APS.

"Ce cours est d'une importance capitale. Pour une fois, l'Afrique a été choisie pour abriter ce prestigieux cours, c'est le plus grand cours mondial sur une maladie, sur le leadership et cela concerne le paludisme", a indiqué le professeur Daouda Ndiaye, directeur général du Centre International de recherche et de formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (CIGASS).

"Le dernier cours a eu lieu à l'Université de Harvard et il fallait défendre l'idée selon laquelle ce cours devait venir en Afrique, il a fallu beaucoup de négociations jusqu'au mois de novembre 2022 pour s'accorder avec les partenaires", a dit le professeur Daouda Ndiaye lors d'un point de presse organisé en prélude du cours prévu du 18 au 23 juin 2023 avec quelque 150 participants.

Selon Pr Ndiaye, plus de 700 personnes ont déjà bénéficié de ce cours. Il fallait donc le délocaliser en Afrique pour permettre à d'autres experts de bénéficier d'un renforcement de capacités et de partager leurs connaissances.

Des sommités mondiales vont prendre part à ce cours.

"Ce cours concerne toutes les facultés qui oeuvrent dans le cadre de la santé mais également les universités, à l'exemple de l'université du Ghana qui y sera présente", a dit Daouda Ndiaye.

Le paludisme a beaucoup régressé au Sénégal durant ces 20 dernières années, a t-il relevé. "On parlait de 50% en 2000 par rapport à l'incidence, vers les années 2009 on parlait d'environ 9 à 10%. Avant la Covid, on parlait de 3 à 4% d'incidence mais également de taux de mortalité par rapport au nombre de cas", a souligné le directeur général du CIGASS.

"L'idéal serait que tout le monde ait le vaccin, mais on comprend qu'un vaccin est complexe et perplexe dans son financement et dans sa création et la quantité de vaccins qui a été proposé n'était pas suffisant pour tout le monde. Donc il fallait faire des priorités, tous les pays ne peuvent pas avoir le même niveau de priorité, il fallait cibler les pays qui répondait aux normes", a-t-il conclu.

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