Angola: Le Gouvernorat va créer une ligne de signalement de la pollution sonore

Luanda — Le Gouvernorat de Luanda va créer un réseau pour dénoncer les cas de pollution sonore, pour lutter contre ce fléau, a déclaré jeudi, la directrice provinciale de la Culture, du Tourisme, de la Jeunesse et des Sports de Luanda, Tatiana Mbuta.

Le Gouvernorat provincial de Luanda a annoncé lundi dernier l'interdiction des événements culturels et récréatifs, des spectacles, des danses, des fêtes et des activités religieuses dans les zones résidentielles, les lieux publics et ouverts sur tout le territoire de la capitale.

Il justifie la mesure par le fait qu'il reçoit plusieurs dénonciations et plaintes de citoyens en raison de nuisances sonores causées par des événements culturels et récréatifs organisés dans des zones résidentielles, créant des problèmes de santé publique.

Désormais, en particulier, ces événements ne seront autorisés que par le Gouvernorat provincial de Luanda et par les administrations municipales, dans des espaces fermés et dans des zones résidentielles disposant de conditions techniques et de sécurité, afin de minimiser les nuisances sonores.

Cependant, le directeur a réitéré, dans un entretien avec l'ANGOP, que les églises et les promoteurs d'événements récidivistes dans la pratique de la pollution sonore verront leurs activités fermées.

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Elle a rappelé que la pollution sonore est un délit administratif passible d'une amende de plus de 200 000 Kwanzas, selon le type d'activité, le nombre de personnes et le droit d'entrée.

La responsable a indiqué qu'ils étudiaient d'autres sanctions pour décourager le non-respect, car le pays n'a pas de réglementation sur la pollution sonore.

Elle a précisé que la tenue de fêtes de famille ne nécessite pas de licence, mais il faut faire attention avec les gens autour, "communiquer et respecter les droits d'autrui".

Concernant le niveau sonore, elle précise que cela dépend de chaque activité. L'OMS recommande qu'il soit jusqu'à 50 décibels.

Tatiana Mbuta a affirmé que le Gouvernorat n'est pas contre les promoteurs d'événements, mais entend les organiser, pour le bien-être de la population.

Par conséquent, a-t-elle conclu, il faut faire preuve de bon sens et se soucier du bien-être de la population.

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