Sénégal: Commune de Nguéniene - L'ambassadeur du Japon magnifie les actions de « Mura no mirai » à Bagana

22 Juin 2023

Mbour — En visite, mardi, à la ferme-école de Bagana Wolof, dans la commune de Nguéniène, l'ambassadeur du Japon au Sénégal, s'est félicité de l'impact de cette exploitation dans l'amélioration du vécu des paysans.

La ferme-école de Bagana Wolof a reçu, mardi dernier, Osamu Izawa, l'ambassadeur du Japon au Sénégal. Celui-ci a visité cette exploitation aménagée par des volontaires de son pays. Son Excellence Osamu Izawa, qui a fait le tour de l'exploitation dont la mise en oeuvre apporte de la plus-value dans la localité, a magnifié les interventions de son pays au Sénégal. « Je suis vraiment intéressé par le travail de « Mura no mirai », qui représente un grand modèle de notre coopération avec le Sénégal.

Traditionnellement, le Japon accorde une grande importance au contact humain, à la gestion du personnel », a estimé le diplomate qui s'est félicité du travail effectué sur place par ses compatriotes. Parmi eux, l'expert japonais M. Wada qui est venu enseigner des techniques d'agriculture aux populations. « C'est une façon pour le gouvernement du Japon de promouvoir notre approche. Le contact humain est très important pour nous », a-t-il ajouté.

Le centre visité est érigé sur un site de 3 ha depuis 2021 par l'Agence japonaise de coopération internationale (Jica) à travers l'Ong « Mura no mirai », une organisation apolitique créée en 1993 par un groupe de volontaires japonais. Dans la localité, les cultures et autres activités développées, ainsi que les aménagements, bénéficient aux paysans du village et aux hameaux voisins. Le maraîchage, l'arboriculture, l'élevage, entre autres, occupent les pensionnaires de la ferme. Mais également les stagiaires, puisqu'ils sont 29 paysans adultes et jeunes des villages de Ndianda, Ndiémane, Bagana Wolof, Bagana Sérère, Karamokho et Médina Fadial à avoir été formés, renseignent ses responsables.

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Les populations sont formées dans les domaines de la gestion des ressources naturelles (eau, sols, forêts), les bonnes et néfastes pratiques dans la gestion durable de ces ressources, les techniques de lutte contre l'érosion des sols par le ruissellement des eaux pluviales, la rotation culturale, la jachère, l'association de cultures. Des techniques désormais assimilées par les paysans locaux qui apprécient l'apport du projet, comme l'a souligné Souleymane Bakhoum, habitant de Ndianda.

« Le programme nous a appris à changer nos habitudes de production. Ce qui a permis une diminution de nos dépenses et une augmentation de nos rendements », s'est félicité M. Bakhoum. Il a évoqué la maîtrise de la rotation culturale, la conservation des sols, comme de nouvelles compétences acquises. Il se félicite également d'une « hausse de ses revenus », avec en prime « une gestion durable du sol et la maîtrise de l'eau ».

Ce que confirme Mamadou Ndiaye, Directeur de l'Ong Intermondes, partenaires des Japonais dans le projet qui, « en plus de la production, travaille à améliorer les connaissances et compétences des paysans », a-t-il déclaré.

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