Essaouira — Dans le cadre de sa participation à la 24ème édition du festival festival Gnaoua et Musiques du monde d'Essaouira, le batteur percussionniste maroco-sénégalais, Mokhtar Samba, a accordé un entretien à la MAP dans lequel il est revenu sur l'influence de ses origines sur son style musical, son regard sur l'avenir de la culture africaine, sa participation au festival d'Essaouira et ses conseils aux jeunes générations d'artistes africains.

1- Comment est-ce que vos origines marocaines et sénégalaises influencent votre style musical?

En tant que musicien issu d'une double culture marocaine et sénégalaise, je ne peux qu'être heureux de ce métissage.

En effet, les deux pays accordent une place extrêmement importante à la musique et je suis fier d'avoir été choisi par le Bon Dieu pour porter le flambeau de ce beau mélange.

2- Quel regard portez-vous à l'avenir de la culture africaine ?

Personnellement, je suis convaincu que l'avenir, c'est l'Afrique!

Étant né au Maroc, je ne peux qu'être admiratif devant les avancées que le Royaume a réalisées en l'espace de 50 ans et je pense très certainement que ce cas sera généralisé au niveau africain.

Étant un Continent jeune, l'Afrique offre énormément de perspectives et je pense que grâce à la culture et à la musique, nous pourrons faire de belles choses.

3- Pourquoi avoir fait le choix du festival Gnaoua et Musiques du monde ?

La musique Gnaoua fait partie de mon ADN et ma participation à ce festival est une évidence, étant donné que j'ai toujours aimé le son des percussions.

4- Avez-vous des conseils à donner aux jeunes artistes africains ?

Le meilleur conseil que je puisse donner aux jeunes est d'aller au bout de leurs rêves et de les réaliser. J'estime aussi que chacun sait ce qu'il a à faire et que l'important est d'avoir un objectif à atteindre.