Congo-Kinshasa: TRIPAIX/NGALIEMA - Elle tue et démembre son bébé avant de le brûler

Une mère répondant au nom de Marlène Nsiala est accusée d'avoir tué son fils de deux ans. Elle a confessé devant les juges du tribunal de paix de Gombe qu'elle l'avait frappé mortellement parce qu'il ne voulait ni manger ni l'écouter. Elle a ensuite démembré son corps et déclaré qu'il avait été kidnappé pour dissimuler le meurtre. C'était un accident, c'est la colère diabolique qui l'avait animé, il ne s'agit pas de son comportement habituel.

C'est grâce à la dénonciation des voisins que cette dernière a été arrêté par la police le même jour de son forfait criminel.

Son mari Roger Tangazo s'est constitué partie civile dans ce procès et sollicite des dommages et intérêts de l'ordre de 500.000 dollars et une prison à vie pour son ex-épouse.

Cette affaire est passée hier mercredi 28 juin 2023, au tribunal de paix de Gombe.

Au cours de cette instance, les avocats de la partie civile Roger Tangazo ont fait savoir que leur client se trouvait au service au moment de ce crime. Son ex-épouse Marlène Nsiala savait pertinemment bien que l'enfant était malade raison pour laquelle la partie civile s'était rendue au service pour s'endetter et amené le bébé à l'hôpital. C'est une femme qui est devenue maman par accident, elle a toujours eu un comportement criminel envers ses propre enfants.

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Âgée de 33 ans, Marlène Nsiala fait face à de multiples chefs d'accusation : meurtre au premier degré, mise en danger du bien-être d'un enfant, profanation de restes humains et falsification de preuves.

Les avocats de Roger Tangazo ont fait savoir que Marlène Nsiala avait indique à la police que son fils de deux ans a été enlevé. Les forces de l'ordre ont directement entamé des recherches. Ce n'est que dans la nuit qu'ils ont retrouvé les restes de l'enfant brûlés et démembrés dans un sac à main et des sacs à ordures sous un hangar dans la cour de la maison de la famille.

Interrogée par le tribunal au cours de cette audience, Marlène Nsiala a d'abord expliqué qu'un agresseur l'avait attaqué alors que le petit Nathan Tangazo se trouvait dans sa poussette. Et c'est à ce moment-là qu'il aurait enlevé le bébé. Mais après plusieurs entretiens, la prévenue a finalement avoué son acte. Elle a expliqué avoir frappé Daniel parce qu'il ne voulait « ni manger ni l'écouter ». Sous les coups de sa mère, l'enfant de 2 ans est tombé dans l'escalier. Choquée, la voisine présente devant le tribunal a témoigné « C'est la personne la plus authentique du monde. Mes enfants étaient proches d'elle et ses enfants l'étaient avec moi. Je ne sais juste pas ce qui l'a amené à agir de la sorte vraiment. Elle a tabassé son enfant comme ci elle faisait face à un diable en personne. L'enfant avait même donné des derniers cris de soupir. Cet enfant ne méritait pas ça comme traitement »

La femme plaide coupable tout en larme, elle justifie son acte par les envoûtements. «Je ne sais pas quel esprit m'avait animé. C'est mon seul garçon, je l'ai eu dans l'accouchement par césarienne. Sa naissance a failli m'emporter, j'accepte toutes formes de condamnation que la justice va m'infliger car je le mérite, je dois répondre de mes actes criminels. Je ne cesserai de demander pardon a mon petit boudechou Nathan Tangazo là où il se trouve qu'il trouve une place de choix dans son coeur pour me pardonner.» a déclaré Marlène Nsiala.

Le ministère public a requis 20 ans de prison ferme contre Marlène Nsiala pour les infections sus indiquées. Selon l'organe de la loi, les infractions commises par partie prévenue est très grave. Il ne s'agit pas d'une malade mentale soit d'une inconsciente mais d'une personne qui a toutes ses facultés en place et connais la loi au sujet du meurtre

Le tribunal a pris l'affaire en délibéré pour un jugement à intervenir dans le délai de 7 jours soit le 3 juillet 2023

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