Madagascar: Assemblée nationale - Un climat de confusion s'installe

La fin de cette session ordinaire à l'Assemblée nationale sera bouillante avec le dépôt d'une proposition de résolution portant destitution de certains membres du bureau permanent signé par trois députés.

À quelques jours de la fin de cette session parlementaire à l'Assemblée nationale, un climat de confusion règne à Tsimbazaza entre les députés en ce moment. Surtout avec le dépôt d'une proposition de résolution portant destitution de certains membres du bureau permanent dont le vice- président de la chambre basse de la province de Fianarantsoa, Jean Brunelle Razafitsiandraofa.

Jusqu'à présent, le dépôt de cette proposition n'est pas officiel. La situation est vraiment confuse puisque le document de cette supposée requête a commencé à circuler sur les réseaux sociaux depuis hier. Ce document qui est signé par trois députés dont celui du district de Sakaraha, Henry Dominique Razakandrainy, le député de Moramanga, Lova Herizo Rajaobelina et celui du district Ampanihy-Andrefana, Marco Tsaradia.

Avec le vice-président de l'Assemblée nationale, trois autres membres du bureau permanent sont conviés par cette demande d'être destituer dont, Jean Michel Henry, premier questeur, Maminiaina Solondraibe Rabenirina, troisième questeur et Jean Jacques Rabenirina, vice-président de l'Assemblée nationale de la province de Toliara. Aucune source officielle n'a confirmé jusqu'à maintenant l'authenticité de ce document. Joint au téléphone, hier dans l'après-midi, le député Paul bert Velontsara, président du groupe parlementaire IRD, qui détient la majorité à la chambre basse n'a pas pu donner son avis sur le sujet parce qu'il était occupé au moment de notre appel.

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La discorde

Pourtant, des rumeurs courent que l'initiative de cette demande de destitution partielle du bureau permanent vient de lui. Questionné sur le sujet, le député élu du district Antananarivo VI, Maxime Rakotoarimanana soutient qu'il est peu probable que cela vienne du président du groupe parlementaire IRD, mais que la question sera bien sûr soulevée lors de la prochaine séance de la session ordinaire à l'Assemblée nationale.

Cette discussion portera sans doute lors d'une réunion à huis clos « Ces rumeurs ne sont pas du tout fondées, je ne crois pas que cette demande provienne de son initiative. La plupart des députés ne veulent pas cette destitution partielle du bureau permanent » souligne t-il. Il fustige aussi les quelques députés qui sont impliqués dans cette affaire en disant « il n'y a qu'un petit nombre de députés qui souhaite la destitution de ces membres du bureau permanent pour leurs intérêts personnels.

Il y a ceux qui veulent prendre la place de vice-président pour la province de Toliara ou encore de la province de Fianarantsoa. Les parlementaires ont déjà appris la leçon après la motion de censure avorté en fin d'année dernière. » Curieusement, cette demande coïncide avec le moment où les membres du gouvernement doivent faire face aux députés pour discuter des rapports d'activités des ministres.

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