Afrique de l'Est: La force de l'Union africaine en Somalie a évacué ses 2000 premiers casques verts

Le personnel des Forces de défense du Kenya inspecte la clôture en cours de la frontière entre le Kenya et la Somalie dans le comté de Mandera (archives)

Le retrait prévu de la force militaire de l'Union africaine hors de Somalie avance conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. La mission africaine de transition (Atmis) doit avoir transféré toutes ses activités à l'armée somalienne d'ici la fin de l'année 2024.

Mission accomplie pour la force africaine en Somalie : sa première phase prévoyant l'évacuation des 2 000 premiers casques verts a été officiellement achevée avec le transfert, en un mois, du contrôle de sept de ses bases d'opérations avancées, notamment la base Al-Jazeera 1 en banlieue de Mogadiscio ainsi que celle de Gherille, dans l'État du Jubaland, dans le sud du pays.

Cinq bases avaient déjà été évacuées dans le courant du mois de juin et des soldats somaliens s'y étaient installés. À chaque transfert, une cérémonie militaire, avec revue des troupes, discours et signatures de documents, a été organisée par l'ONU, l'Atmis et le gouvernement fédéral somalien. Samedi, ce sont des soldats ougandais qui ont plié bagage depuis la périphérie de Mogadiscio et des soldats kényans qui ont quitté le Jubaland, frontalier de leur pays.

Selon les décisions du Conseil de sécurité, fin 2024, plus aucun des 20 000 soldats et policiers de l'Atmis ne devra être opérationnel sur le territoire somalien. Le transfert de commandement, cela dit, doit se dérouler en plusieurs phases, selon un rythme régulièrement réévalué étant donné la fragilité de la situation. Fin septembre, un contingent supplémentaire de 3 000 hommes passera ainsi la main aux Somaliens. Il en restera encore 14 626.

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