Angola: Vers l'application des vignettes fiscales sur les boissons

Luanda — Environ 83% des opérateurs économiques qui produisent, distribuent et vendent des boissons alcoolisées, ainsi que du tabac, sont d'accord avec l'application de timbres fiscaux de haute sécurité sur ces produits, en vue de préserver la santé des consommateurs.

Selon l'étude socio-économique sur "L'impact de l'introduction obligatoire des timbres fiscaux", préparée par le Centre d'études des sciences juridiques, économiques et sociales de l'Université Agostinho Neto, la recherche était basée sur une enquête qui a couvert 160 entités, y compris les producteurs, les distributeurs, les grossistes et les vendeurs du marché informel.

L'étude indique également qu'environ 91% des opérateurs économiques sont unanimes sur le fait que la mesure purifiera le marché et la santé des consommateurs, les protégeant des produits contrefaits et de contrebande, en plus de contrôler le paiement correct des taxes dans les secteurs couverts.

En outre, l'enquête respective montre également que 88,3% des agents économiques déclarent que, malgré le besoin d'adaptation, associé au scellage, la mesure est une opportunité unique de s'affirmer sur le marché.

L'application des vignettes fiscales sur les boissons alcoolisées, spiritueux et tabacs s'adresse aux opérateurs économiques couverts par le Programme National de Vignettes Fiscales de Haute Sécurité (PROSEFA).

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En vigueur depuis le 11 juillet 2023, le programme exige que les liquides alcooliques, le tabac et les substituts manufacturés destinés au marché national soient scellés, tant ceux produits sur le territoire national que ceux importés.

A partir de cette date, commencera un délai de 180 jours, destiné à écouler les produits qui sont en stock au jour de l'obligation et qui ne disposent pas encore des vignettes fiscales.

A cet effet, les opérateurs économiques doivent informer l'AGT de leurs stocks, avant le début de l'entrée en vigueur.

Cependant, étant donné que la mise en œuvre du programme est échelonnée, dans un premier temps, les bières, les cidres et les boissons sucrées seront exclus, qui devraient être couverts par le PROSEFA à partir de 2024.

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