Luanda — L'ambassadrice angolaise Teodolinda Rosa Rodrigues Coelho a remis jeudi les copies figurées de ses lettres de créance au ministère des Affaires étrangères du Japon.

Après l'acte, la diplomate a eu une réunion avec le vice-ministre des Affaires étrangères, Takeo Mori, avec il a abordé les questions liées à la coopération bilatérale.

Les deux personnalités ont profité de l'occasion pour évoquer les aspects de la coopération entre l'Angola et le Japon, qui a connu un nouvel élan, après la visite d'état du Président João Lourenço, en mars dernier.

La diplomate a également profité de l'occasion pour réaffirmer la volonté du Gouvernement angolais de coopérer avec le Japon dans les domaines politico-diplomatique, économique-social et technico-scientifique, dans le but d'attirer les investissements privés japonais, pour aider à diversifier l'économie angolaise.

Teodolinda Coelho a encore exprimé son intérêt à voir le Japon investir dans le secteur de l'entrepreneuriat dans le domaine de la technologie pour les petites et moyennes entreprises, qui se développent dans le pays.

Outre les questions bilatérales, des questions multilatérales ont également été abordées, en l'occurrence la guerre en Ukraine.

La coopération avec le Japon a débuté en 1988 sous le nom d'aide d'urgence, via l'UNICEF.

A la fin de la guerre en 2002, le Japon a commencé à apporter une assistance dans les domaines du déminage, de la réinsertion sociale des anciens soldats et de la réintégration des réfugiés.

Dans le cadre de la reconstruction nationale de l'Angola, le Japon a fourni une assistance, dans le cadre d'organisations internationales, dans des secteurs tels que l'aide alimentaire, ainsi que l'assistance aux agriculteurs et à la pauvreté.

Le soutien du Japon s'étend aussi à l'aide au rapatriement des réfugiés, aux installations d'approvisionnement en eau, à la construction d'écoles primaires, de réseaux de communication et de ports.

Dans le secteur de la santé, depuis 1996, le Japon a fait un don de 40 millions de dollars américains pour la réhabilitation et l'équipement de l'hôpital Josina Machel, qui est l'un des hôpitaux de référence du pays.