Afrique: Droits Humains - Plaidoyer pour l'application des textes de la Charte Africaine

Les aveugles et malvoyants se sont réunis le 11 juillet, à Brazzaville pour discuter sur les questions relatives au droit à la santé et à la reproduction du protocole à la Charte africaine ratifié par les Etats africains.

La question était au centre de la conférence de presse animée par le président de l'Union national des aveugles et malvoyants du Congo, Claudier Kokolo et la représentante de la sous-région de l'Union africaine des aveugles, Thérèse Kamango sur le thème « plaidoyer sur le droit à la santé sexuelle et droit reproductif à travers le protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatifs aux droits des personnes handicapées ». L'objectif est d'inciter l'Etat à prendre les textes d'application y relatives.

Dans sa communication, Claudier Kokolo a sollicité l'application des textes après la ratification du protocole de la Charte de l'Union africaine et la promulgation de la loi par le chef de l'Etat. En son article 17, poursuit-il, les parties ont pris des mesures appropriées et efficaces pour garantir aux personnes handicapées l'accès sur la base de l'égalité aux services de santé y compris à la santé sexuelle et reproductive.

les personnes handicapées sont confrontées à plusieurs maux dans les structures sanitaires, lors des consultations médicales ainsi qu'au niveau politique. Il s'agit notamment du coût élevé des consultations, l'inaccessibilité des lits dans les hôpitaux ainsi que le manque des guidances pour les aider à s'exprimer librement lors des consultations médicales.

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« Nous souhaitons la gratuité et la réduction des tarifs de consultation, ainsi que l'obtention des guidances dans les hôpitaux, afin de nous accompagner car les guides parents ne nous permettent pas de s'exprimer librement parce qu'il y a des confidences que les parents ne doivent pas connaitre », a indiqué Claudier Kokolo.

Déplorant la surprotection des enfants handicapés, l'enquête réalisée dans les départements de la Bouenza, Sangha, Cuvette, Pointe-Noire et la Lékoumou en 2019, a révélé la prise en otage de cette catégorie de personnes dans le domaine de la santé de la reproduction. « Les handicapées ont droit à la reproduction comme tout être humain. Aujourd'hui avec la surprotection des parents, les enfants handicapés subissent des conséquences grave qui se manifestent par l'inceste au sein des familles », a-t-il déclaré.

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