Madagascar: Meurtre - Ils coupent la tête de leur collègue

Deux suspects se trouvent en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Tsiroanomandidy. Ils sont soupçonnés d'avoir tué leur propre collègue le 5 juillet.

Un horrible homicide survenu le 5 juillet, à Bakorano, dans le Melaky, glace le sang. L'enquête a été transférée de la gendarmerie d'Ambatomainty à celle de Tsiroanomandidy où sont actuellement retenus les deux présumés auteurs principaux du forfait. Deux autres personnes sont recherchées. Ces jeunes gens, avec la victime et le témoin, avaient rejoint ensemble le district d'Ambatomainty pour des travaux.

Après avoir terminé les tâches, ils devaient tous rentrer, les deux premiers à Ifanadiana et les quatre autres à Ambila Manakara. Pour une raison indéterminée, ces derniers ont comploté la mort de leurs pairs. En cours de route, ils ont assassiné le premier, selon les informations judiciaires. Le second s'est échappé et a prévenu les gendarmes plus tard. Il a également porté plainte. Sur la base de sa déclaration, l'investigation a mené à la capture de deux des quatre présumés meurtriers.

Presque décapité

Le corps du défunt a été constaté un peu tardivement. Il a dû être déterré de l'endroit où il a été déposé. Personne n'a osé le toucher à cause de son abdomen qui a visiblement gonflé et pouvait éclater, selon des habitants de Bakorano, témoins oculaires. Ces villageois ont rapporté que la dépouille avait été enveloppée avec une fine gaze. Toujours d'après eux, la victime avait la partie supérieure truffée de traces de coups d'objet tranchant. Ses assassins l'ont presque décapité.

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C'est ce qui a causé son décès, comme l'a noté la gendarmerie dans son procès-verbal. Puisque les premiers suspects se sont faits cueillir dans le Bongolava, le ministère public de Maintirano a dessaisi sa police judiciaire de l'enquête, pour la confier à la brigade de Tsiroanomandidy. Ils vont devoir s'épauler pour retrouver les autres quidams en fuite, de toute façon. « Le district d'Ambatomainty n'a connu aucun crime d'une telle abomination au cours de ces dernières années. Par contre, les petits vols existent, tout comme dans d'autres régions ou communes. Ce récent homicide a été perpétré par des personnes qui ne viennent pas de chez nous », souligne un confrère local.

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