De nombreux morts et dégâts matériels. Une ambulance militaire qui fait des allez et venue du lieu du drame vers les formations sanitaires. Des familles épleurées, une ville en émoi.
On ne peut pas s'aventurer à donner un chiffre. Les fouilles continuent. La consternation est à son comble au lieu-dit mobile Guinness dans l'arrondissement de Douala 1er, capitale économique du Cameroun.
Au milieu de cette nuit du Samedi 22 Au dimanche 23 juillet, un immeuble situé dans le bas fond s'est, entièrement avalé par la terre dans cette zone marécageuse. L'alerte a été donnée par les populations en détresse.
Selon le témoignage d'un élément de forces de défense rencontré sur le lieu du drame l' « alerte a été donnée tôt ce matin, une équipe de secours s'est transportée sur place.
Après la première opération nous avons enregistré 11 morts des blessés et des survivants » Toute la nuit, les opérations de secours ont continués avec des équipes de police, gendarmerie, sapeurs-pompiers et même un détachement de l'unité spéciale Bataillon Mobile d'Intervention Rapide BIR.
Au petit matin, la consternation était à son comble. La population a accourue pour constater le spectacle macabre : l'immeuble complètement au sol. Il ne restait plus qu'un amas de parpaings, tôles et morceaux de fer avec, des cadavres enfouis dans les décombres. Des engins ont été affrétés pour la fouille.
Le gouverneur de la Région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua accompagné des forces de défense et de sécurité a fait le déplacement des lieux pour évaluer l'état des dégâts et des pertes en vies humaines. Difficile en cette matinée de Dimanche de dire avec exactitude le bilan de cette nuit macabre.
Des témoignages des proches éplorés font état de plusieurs personnes disparues, à l'instar des cet enseignent du lycée Bilingue de Bonaberie ainsi que sa femme et ses 4 enfants qui ont péri dans les décombres. Mais aussi d'autres disparus que cherchaient en vain les proches parents. Sur les lieux du drame était stationnée une ambulance de l'armée qui transportait les victimes au fur et à mesure qu'elles étaient extraites des décombres. Les populations étaient tenues à Distance. Au moment où nous quittions les lieux, il était 11h lorsque l'ambulance chargée des corps a démarré en direction de la morgue de l'hôpital Laquintinie. On apprendra qu'il s'agit du « troisième voyage de ce genre depuis le matin »
Nous y reviendrons.
