Madagascar: Relance - Retour massif des touristes à Nosy Be

Il a fallu plusieurs mois après l'ouverture du ciel de Nosy be pour voir le tourisme reprendre son envol. Cette année, les réservations se multiplient pour une grande affluence prévue en octobre.

Nosy be sort la tête de l'eau. Les difficultés causées par la pandémie de Covid-19 semblent déjà loin, l'île aux parfums accueille près de 2 000 touristes par semaine, selon les chiffres de l'Office régional du tourisme de Nosy be (ORTNB). En outre, le taux d'occupation des établissements hôteliers entre les classifications Ravinala et trois étoiles atteint 100 %. Cette effervescence est tirée entre autres, par la desserte aérienne.

« La compagnie Ethiopian Airlines nous relie à 120 destinations de par le monde, et nous avons également le récent retour de la compagnie Airlink depuis fin juin et la reprise de la desserte aérienne Varsovie-Nosy be par la compagnie Lot Polish Airlines le 1er juillet dernier », explique le directeur exécutif de l'ORTNB, Geraldo Randrianjafinirina. Selon les informations supplémentaires reçues auprès de l'ORTNB, la compagnie italienne Neos Air transporte près de 300 touristes par semaine vers Nosy be. L'office prévoit l'atteinte du pic du nombre d'arrivée de touristes entre octobre et novembre, période à laquelle la fréquence hebdomadaire de vol sera doublée.

Effervescence

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Les opérateurs retrouvent le sourire, avec les quelques 5 000 employés directs du secteur à l'heure actuelle. Pour ainsi dire, l'île aux parfums retrouve le niveau d'activités de 2019, année de référence quant aux heures de gloire du tourisme de cette destination. Néanmoins, l'affluence touristique n'est pas encore à son apogée. « Près de 20 bateaux de croisière sont prévus accoster sur notre île entre novembre et mars prochains.

En particulier, Costa et Aida, qui sont déjà familiers à l'île aux fleurs, transportant chacun à leurs bords plus de 1 000 touristes », a ajouté Geraldo Randrianjafinirina Du côté de l'offre, plusieurs apanages sont affichés par les enseignes hôtelières et les agences dans cette destination phare du tourisme balnéaire tels que le sport nautique, les balades en mer, les excursions en nature et la découverte culinaire, avec l'approche de la saison des requins baleines en « hot spot ».

Dans cette économie monosectorielle en forte dépendance vis-à-vis du tourisme, on note également de l'effervescence du côté des habitants qui sont déjà habitués au commerce de produits d'artisanat et aux activités connexes. « Nous connaissons les préférences des touristes étrangers, nous avons déjà en stock des nappes, des tissus et des vêtements aux couleurs de Nosy be », avance une commerçante locale. Seul bémol, le prix des billets d'avion qui sont devenus de plus en plus chers, estimé entre 1 265 à 4 300 euros en classe économie.

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