Ile Maurice: Bousculade après la cérémonie d'ouverture - Carton rouge à l'organisation sur la question de la sécurité

Des athlètes, dont des Mauriciens, se sont retrouvés dans un terrible mouvement de foule survenu à l'issue de la cérémonie d'ouverture des Jeux de la Francophonie, vendredi dernier, au stade des Martyrs. Il y a eu une grosse peur. Mais heureusement, tous les membres de la délégation mauricienne - athlètes et officiels compris -, dispersés à un moment en raison de la bousculade, sont par la suite rentrés à l'hôtel sains et saufs. Certes, dans le désordre et chacun se débrouillant comme il a pu le faire, mais le plus important, indemnes

Zameer Janoo, chef de mission, que nous avons eu au téléphone, confirme la cohue et les échauffourées. Il attribue ces incidents à une mauvaise coordination des organisateurs. Il explique : «Après le défilé, nous étions censés allés sur les gradins, mais ceux-ci ont été pris d'assaut par le public. On nous a ainsi dirigés vers un gymnase, et on n'a pas pu assister au spectacle. Et, quand celui-ci a pris fin, alors que l'on attendait le bus, la foule est descendue. Et de là, ce fut une cacophonie. Outre le fait qu'il y avait beaucoup de monde et que les athlètes se sont retrouvés parmi la foule, il y avait aussi des bagarres. Sans le vouloir, on s'est retrouvé dispersé. Les athlètes ne savaient pas dans quel bus ils allaient entrer pour regagner les appartements. A un moment, les choses dégénéraient tellement que les gendarmes m'ont recommandé d'entrer dans la voiture. Et là, les membres du public se sont mis à la tambouriner. J'ai eu très peur.» Il nous revient que les athlètes mauriciens également ont eu très peur, car leur vie était réellement en danger.

%

Zameer Janoo affirme avoir soulevé les manquements au niveau de la sécurité avec les organisateurs lors de la réunion destinée aux chefs de mission et de délégation le lendemain. Pas seulement lui mais presque tous ses pairs. Il se dit cependant déçu que jusqu'à présent, les membres de l'organisation ont été incapables de donner la garantie que les choses seront différentes lors de la cérémonie de clôture. «Il n'y a pas de communication concrète sur l'aspect sécurité. Donc, on envisage, pour la sécurité de nos athlètes, de ne pas nous y rendre. Ou, si besoin est, seuls les officiels s'y rendront.»

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.