Ile Maurice: Milieu scolaire - Deux enquêtes ouvertes après qu'une ado s'est jetée du toit de son collège

Des problèmes familiaux seraient à l'origine de cet acte de désespoir

Une collégienne de 17 ans a tenté de mettre fin à ses jours hier matin, suscitant de vives inquiétudes concernant son état de santé. Elle a été admise à l'hôpital Victoria à Candos et elle présente des blessures à la colonne vertébrale. Selon des sources policières, la jeune fille, qui est en Grade 11 se serait jetée du deuxième étage de l'établissement qu'elle fréquente, à Curepipe.

La direction de l'école a alerté la police dès que l'incident s'est produit, devant d'autres élèves. Le SAMU a été appelé et a d'abord transporté la victime à l'hôpital Jawaharlal Nehru pour les premiers soins, avant de la transférer à l'hôpital Victoria à Candos. Une délicate intervention chirurgicale était prévue dans la soirée.Interrogée brièvement par la police, la mineure a expliqué avoir commis cet acte de désespoir en raison de problèmes familiaux.

Sollicité pour une réaction, le président de l'Union of Private Secondary Education Employees, Arvind Bhojun, affirme que ce grave incident remet en question la sécurité des élèves au sein de ce collège. La jeune fille se trouvait sur le toit de l'école et a tenté de commettre l'irréparable. «Il est évident que le management a failli dans sa tâche. Une élève a pu avoir accès sur le toit de l'école en franchissant des périmètres de sécurité alors que cela n'aurait pas dû être le cas.»

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Arvind Bhojun confie que selon ses informations, des «general workers» ont parlé à la fille et lui a demandé pourquoi elle se trouvait sur le toit. «Anmem tan banla pé koz ek li, anmem tan li pé soté...» De faire ressortir que tous ceux qui ont assisté à cette trsite scène, dont des camarades de l'adolescente, «ont été traumatisés. Des élèves sont entrés chez eux et se sont enfermés dans leur chambre». Un psychologue a été dépêché à l'école pour accompagner les témoins qui ont reçu un choc émotionnel.

Le syndicaliste explique que cet incident angoissant prouve que la décision de fermer ce collège est justifiée. «La Private Secondary Education Authority (PSEA) a le pouvoir de 'deregister' le manager de l'école et de le gérer», fait valoir Arvind Bhojun.

Il faut savoir que ce collège figure parmi les établissements qui seront privés de subvention de l'État dès la prochaine année scolaire. Ce qui est synonyme de fermeture car sans l'aide du gouvernement, qui prend en charge le salaire du personnel et les coûts d'opération, ces établissements ne pourront offrir l'éducation gratuite à leurs élèves.

La PSEA, de son côté, a dépêché une équipe sur place après ce drame. Un rapport a été soumis à la hiérarchie pour les besoins de l'enquête qu'elle a initiée.

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