Afrique de l'Est: Jeux des îles - Athlétismes - Les meilleures chances au sprint féminin

L'athlétisme ambitionne de faire mieux en termes de médaille d'or à la maison qu'à Maurice. Le challenge est de taille, mais avec la débrouillardise malgache, tout est possible.

Plus que treize jours et la XIe édition des JIOI, à Madagascar, du 25 août au 3 septembre, commencera. La Fédération malgache d'athlétisme (FMA), l'une des fédérations sportives pourvoyeuses de médailles d'or pour la Grande île, se place en tête dans la quête des breloques dorées. Sa réussite déterminera la place de Madagascar au classement général, lorsque le rideau tombera sur l'évènement. Durant neuf éditions, Madagascar a dominé les courses de fond et de demi-fond (5 000, 10 000, semi-marathon et marathon, les 800, 1 500 mètres).

Lors de la dernière édition à Maurice en 2019, la donne a changé et les iles voisines commencent à titiller, pour ne pas dire à mettre en péril, la domination malgache. La Grande île était vaincue par Maurice sur la distance de 1 500m hommes. Au 800m masculin, Maurice s'est aussi adjugée l'or, tandis que Madagascar s'est classée troisième. Sur la distance de 5 000m, Madagascar a été vaincue sur les deux tableaux, car les Seychelles se sont imposées dans la catégorie masculine, Madagascar étant deuxième, et chez les dames, La Réunion s'est emparée du titre et Madagascar s'est retrouvée à la troisième place.

%

Points faibles

Cette année, pour l'édition 2023, le directeur technique national de la FMA, Hery Rambeloson est réaliste dans sa prédiction. Sur les quarante-huit médailles à disputer, Madagascar pourra en gagner quinze à vingt. Comme jouer à la maison est une motivation très forte, nos athlètes sont capables d'en obtenir davantage. Les courses de vitesse féminines (100, 4x100, 100m haies, 200 et 400 mètres) sont toutes à la portée de Madagascar.

Dans la distance reine de l'athlétisme, Claudine Nomenjanahary, qui vient de réaliser un temps de 11.39 à Joinville, puis 11.33 à Bonneuil, en France, et Haingo Brigitte Razanajafy de TAF avec son temps de 11.47 et 11.82, pourront, jusqu'à preuve du contraire, faire des triplés en 100, 200 et 4x100m. La distance de 400m féminin avec la présence de la championne de Madagascar, Cynthia Félicité, pourra faire l'affaire.

Côté masculin, Toky sy Aro Ralison, révélé durant le dernier championnat de Madagascar avec son temps de 10.5 (100m) et en 21.4 (200 m), par rapport au record des JIOI, qui est de 10.36 pour les 100m et 20.46 au 200m, pourra créer la surprise. Les points faibles malgaches se trouvent dans les disciplines dites techniques, c'est-à-dire tous les types de lancer, le saut en longueur et le saut en hauteur, le triple saut et le saut à la perche. Chez les garçons, Toky Rasamison est la révélation de ce championnat de Madagascar.

Il a survolé la distance de 100 et 200 mètres masculins, laissant loin derrière lui les stagiaires de la Chine. Il a couru la distance de 100 mètres en 10.5 et celle de 200 mètres en 21.4. Le record des JIOI de la distance reine appartient au Réunionnais Alexandre Vallon-Hoareau, avec son temps de 10.38 réalisé à La Réunion, le 10 août 1998. Le détenteur du record des JIOI au 200 mètres masculin est le Mauricien Stéphane Buckland qui a réalisé 20.46 réalisé à Maurice, le 6 septembre 2003.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.