Madagascar: ANDRAHARO - Un motocycliste décède d'une balle perdue

Vendredi soir, il était peu avant 19 heures quand deux bandits armés se sont approchés de leur cible. Celle-ci vend à ciel ouvert des produits de première nécessité au bord de la route, près de la déviation menant à la Zone Galaxy. Elle fait également du transfert, du retrait et du dépôt d'argent, de la mobile money qui attire de plus en plus les malfaiteurs, autant dans la capitale qu'en province.

Les deux criminels à moto ont été sur le point de voler le commerçant quand un conducteur de taxi-moto venait de l'autre côté de la route pour acheter des cigarettes, selon les témoignages reçus. Personne ne sait ce que les truands pensaient de lui, mais l'un d'eux a immédiatement ouvert le feu sur lui.

Après avoir fait parler la poudre, les scélérats sont repartis en trombe. À en croire le signalement de faits par certains badauds présents au moment et sur les lieux du crime, le tireur portait un vêtement rouge et un bonnet.

L'autre au guidon n'était pas bien remarquable. Ils ont pris la fuite vers Ankazomanga. Interrogé, le collectif de Taxis-motos de la ville s'est désolé que la victime ne fût pas un membre de l'association. Ils ne détiennent aucune information sur lui.

Enquête en cours

La police a engagé un ratissage, sans grand succès. Son enquête est en cours. Les enregistrements des caméras de surveillance bordant le trajet devraient aider pour les recherches. La victime, conducteur de taxi-moto, est morte des suites de ses blessures par balle, peu de temps après son arrivée au service des urgences du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona.

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C'était un habitant de Betafo Ambohimanarina. Son corps sans vie a été transféré puis gardé à la chambre mortuaire de l'établissement. Il attend d'être autopsié ce jour, selon les explications reçues sur place. Le personnel de l'institut médico-légal n'a pas encore recueilli son identité.

Sa famille y reviendra régulariser et remplir les formalités. Puis, elle pourra récupérer la dépouille du défunt. Le défunt de son vivant transportait le plus souvent des clients entre Andraharo et Anosivavaka.

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