Madagascar: Élection - Rajaonarimampianina réclame un traitement égalitaire

Le patron du HVM revient sur les blocages qu'il a subis lors de ses tournées régionales. Il dénonce plusieurs transgressions de la loi. Actions de blocages par les forces de l'ordre pendant les rassemblements populaires des partis politiques en tournée régionale. C'est ce que Hery Rajaonarimampianina, le président du parti Hery vaovao ho an'i Madagasikara (HVM) déplore.

Selon lui, des transgressions flagrantes des lois et règlements en vigueur, dont la Constitution entre autres, sont communes dans cette période préélectorale. De plus, la neutralité de l'administration est remise en question avec ces actes perpétrés par les forces de l'ordre. « Nous serons responsables si nous ne partageons pas nos constatations sur la réalité sur le terrain. L'application de la loi va totalement de travers en ce moment, et cela se traduit le plus souvent par une forme d'oppression, », fustige t-il.

"Après avoir été dans le sud-est de la Grande île puis dans le nord-est, les blocages des forces de l'ordre se sont succédé", a déclaré le patron du HVM hier à Andraharo, au QG du parti, lors d'une conférence de presse organisée par le parti. Ce qui s'est passé à Ampanefena, district de Vohémar, le 10 août dernier, est ce qui interpelle le plus Rajaonarimampianina. Malgré une autorisation obtenue au préalable et avec un lieu de réunion conforme aux exigences, les forces de l'ordre se sont quand même interposées pour bloquer l'avancée de l'ancien Président.

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« Il est difficile d'appréhender la manière dont l'état de droit est appliqué chez nous, » poursuit-il. D'après lui, l'ultra-présence des forces de l'ordre sur tout le long de son chemin a terrorisé ses partisans.

Alliance

Le président du HVM n'exclut pas totalement une alliance avec d'autres partis ou d'autres acteurs politiques pour les prochaines échéances électorales. Mais l'ampleur de cette alliance éventuelle n'est ni définie ni délimitée. « Une alliance ? Ce n'est pas une mauvaise chose mais cela dépend des circonstances, de la dynamique des mouvements d'éventuelles alliances », explique Rajaonarimampianina. Hery Rajaonarimampianina et le HVM ne sont pas les seuls à se plaindre de ce qu'ils considèrent comme une oppression.

Siteny Andrianasoloniako et Marc Ravalomanana, ou encore Hajo Andrianainarivelo, se plaignent également du même cas de figure. L'opinion publique se souvient toujours des échauffourées entre les forces de l'ordre et les partisans du TIM de Marc Ravalomanana à Antsirabe lors du congrès régional du parti, il y a de cela quelques mois. Jusqu'à maintenant, le numéro Un du HVM n'a pas encore annoncé sa candidature à la présidentielle mais se dit ne pas avoir peur de la concurrence.

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