Cote d'Ivoire: Emploi jeunes -100 jeunes filles formées au centre de Guingreni

L'Office du service civique national (Oscn), avec l'appui du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et l'Unicef, a procédé le lundi 14 août 2023, à la sortie officielle de 100 jeunes filles après trois mois de formation au centre du service civique de Guingreni (Boundiali).

Durant trois mois, et en mode internat, ces pensionnaires du centre ont reçu une formation civique et citoyenne, des formations en secourisme, en alphabétisation, en compétences de vie courante... Elles ont été également formées dans les métiers de leurs choix, en particulier l'esthétique cosmétique, la couture, la boulangerie, la pâtisserie et l'agro-pastoral. L'objectif était de renforcer les capacités de ces jeunes filles en situation de vulnérabilité provenant des régions de la Bagoué, du Poro et du Tchologo, afin de faciliter leur insertion socioprofessionnelle.

Le directeur du service civique d'action pour le développement, Coulibaly Amara a expliqué que le projet « Girls Power », né de la volonté de l'Oscn et bénéficiant de l'appui technique et financier de l'Unicef, donne une seconde chance de réinsertion professionnelle aux filles par l'apprentissage de métiers en plus de la formation civique et citoyenne pour être autonomes et des modèles dans leur environnement social.

Pour le représentant du Pnud, Aimé Rirangar, les efforts du gouvernement ivoirien à ne laisser personne de côté sont louables. Pour lui, il s'agit d'un engagement de l'État de Côte d'Ivoire qui entend donner une nouvelle opportunité aux jeunes filles pour leur autonomisation dans la vie active. « La Côte d'Ivoire de demain, c'est la jeunesse ». « Le Pnud en tant que partenaire technique du gouvernement appuie les efforts que le gouvernement déploie pour lutter contre la fragilité dans les zones nord », a-t-il dit.

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Quant au Dr Essoh Yedmel, le représentant de l'Unicef, il a exprimé sa satisfaction pour ces jeunes filles vulnérables et parfois victimes de plusieurs cas de violences basées sur le genre (Vbg), et des grossesses précoces. « Ces jeunes filles vivent et subissent un certain nombre de vulnérabilités. Il y a les violences basées sur le genre et les grossesses précoces et souvent trop rapprochées. Ce qui fait qu'aujourd'hui nous avons près de 23% des filles qui ont des enfants et qui sont dans ce centre », a-t-il déclaré.

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