Congo-Kinshasa: Kinshasa - La route de Matadi devenue le spectre des embouteillages monstrueux !

La route de Matadi fait face à un sérieux problème de circulation routière tous les jours. Cette route, la nationale N°1, est restée, depuis l'époque coloniale, la seule grande artère bitumée qui mène vers la province du Kongo Central.

Mais, depuis un temps, cette route connait d'énormes embouteillages, mettant en mal la bonne circulation de la population. Surtout dans sa partie comprise de l'entrée Météo et Lalu au quartier Binza Delvaux, et l'entrée de l'Université Pédagogique Nationale. L'arrêt Kindu au quartier Binza UPN, l'arrêt Wenze Badiadingi et le Rond-Point triangle, l'entrée camp PM à Matadi Kibala ne sont pas épargnés par ces bouchons.

Chaque jour, cette route est envahie par des véhicules, des motos qui avancent à pas de tortue. Certains conducteurs impatients roulent à sens inverse, des multiples bandes se forment et la situation se complique davantage. Plusieurs personnes arrivent à leurs lieux de travail avec un grand retard, même après avoir quitté leurs maisons un peu tôt.

Il existe également à côté de ce phénomène inquiétant, la présence des camions poids lourd transportant les marchandises en provenance du Kongo Central.

Se rendre à Matadi est devenu, actuellement, un véritable casse-tête pour les voyageurs qui sont obligés de se mettre en route en avance d'au moins 5h ou 6h pour ne pas s'embrouiller avec des embouteillages.

Au cours de notre descente effectuée au niveau de Matadi-Mayo, Wenze Badiadingi et Binza Delvaux, les conducteurs trouvés sur place ont indiqué que cette situation est due aux absences des routes secondaires. En dehors de ça, les conducteurs ajoutent que le manque de courtoisie routière est aussi à la base et le non-respect du code de la route.

« Il y a un manque de courtoisie totale entre les chauffeurs qui se bousculent pour se faufiler en essayant de se créer un chemin. Même les chauffeurs personnels entrent dans le même rythme », a affirmé un conducteur.

« Je crois que c'est plus un problème des chauffeurs que d'embouteillages, parce que ceux qui créent vraiment l'embouteillage ce sont les chauffeurs », a-t-il renchéri.

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