Niger: « On ne pouvait retirer des Gab que... 10 mille F CFA »

Le chef des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies (Onu), Volker Türk, a exprimé, ce vendredi 18 août, ses vives inquiétudes pour le peuple nigérien qui a été contraint d'endurer encore plus de misère depuis le coup d'État militaire du mois dernier, appelant dans la foulée les généraux à rétablir immédiatement l'ordre constitutionnel.

Un communiqué de l'institution, rappelle que près de la moitié de la population nigérienne est plongée dans l'extrême pauvreté avec moins de 2,15 dollars par jour et des millions de personnes dépendent de l'aide humanitaire.

Depuis le coup d'État, leur situation s'est aggravée, rapporte le communiqué dans la foulée. « Les frontières de ce pays enclavé ont été fermées, le commerce est paralysé, il y a eu de graves coupures d'électricité et les prix des denrées alimentaires ont augmenté », selon la même source.

Nos confrères du journal LeQuotidien décrive une situation éprouvante subie par le peuple nigérien. « Au moment de quitter Niamey, l'électricité ne fonctionnait que quelques heures par jour à peine. A cause du rationnement, les activités ralentissaient. Des camions étaient bloqués aux frontières, transportant des produits essentiels à la vie quotidienne des Nigériens », rapporte article du journal. « On ne pouvait retirer des Gab que... 10 mille F Cfa », ajoute l'article.

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Dans ce contexte, le Haut-Commissaire a appelé à un accès libre et total de l'aide humanitaire, y compris des marchandises, des vols et du personnel, afin de permettre l'entrée dans le pays des denrées alimentaires, des médicaments et d'autres produits de première nécessité.

M. Türk s'est également inquiété de la décision annoncée par les putschistes de poursuivre le président Mohamed Bazoum et d'autres personnes travaillant avec lui pour haute trahison.

« Cette décision n'est pas seulement motivée par des considérations politiques à l'encontre d'un président démocratiquement élu, mais elle n'a pas de fondement juridique puisque le fonctionnement normal des institutions démocratiques a été entravé », a-t-il déclaré.

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