Madagascar: Gare routière - Contrôle strict des taxis-brousse avant le départ

Après des accidents qui se sont succédés sur les routes nationales. Les gares routières se doivent de renforcer aussi ses mesures de sécurité.

Sécurité des passagers renforcée. Les gares routières au départ d'Antananarivo appuient leurss stratégies pour préserver la vie des passagers. Les voitures en activité auprès de la gare routière d'Andohatapenaka passent par différents contrôles avant de pouvoir partir avec les passagers. « Le contrôle commence dès l'arrivée à la gare, c'est -à-dire une journée avant le départ », explique Gabriel Randrianary, le responsable logistique et sécurité de la gare routière Maki d'Andohatapenaka.

Les voitures passent le contrôle à l'arrivée, de même qu' au départ. Une section différente pour tous les contrôles. L'objectif global est d'éviter les accidents sur les routes nationales. Aux portails, les conducteurs sont obligés de montrer leurs papiers validés. Y compris les papiers concernant la voiture, l'assurance, la patente, et aussi la visite technique . Tous les dossiers doivent être à jour. De ce fait, la voiture reçoit la validation d'entrer dans la gare, en attente de ses passagers.

Après que les paperasses aient été contrôlées, les responsables du contrôle de départ prennent le relais. Ces personnels de la gare sont là pour viser les papiers avant le départ, et donnent le quitus pour sortir. Il y a aussi les responsables de la visite technique, ceux de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) et de l'Agence des Transports Terrestres pour suivre le côté technique de la voiture. Après la validation de toutes ces agences, la voiture est prête à partir.

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Route nationale

Certaines voitures ne remplissent pas les normes exigées. « Ces voitures doivent rester pour régler leurs soucis. Si le conducteur résiste, la peine peut aller jusqu'à la mise en fourrière de la voiture », continue d'expliquer le responsable. La gare routière Maki d'Andohatapenaka relie Antananarivo à Toamasina (RN2), Mahajanga (RN4), Antsiranana (RN6) et aussi une partie de la RN1 comme Tsiroanomandidy et bien d'autres.

La visite technique spéciale sur ces routes nationales est exigée au profit des passagers. « Nous pouvons passer par des dizaines de visites techniques jusqu'à notre destination. C'est depuis le départ d'Antananarivo », explique Lova, un conducteur sur la RN6, allant vers Antsiranana. Un deuxième conducteur reste toujours une exigence pour ceux qui font plus de 500 km. « Nous sommes toujours deux chauffeurs dans les voitures transportant des passagers vers Antsiranana », rapporte un autre chauffeur.

Les policiers ainsi que les contrôleurs l'exigent pour chaque voiture sur cette destination. À part tout cela, la visite technique au préalable est une obligation que tous les conducteurs doivent satisfaire avant d'entrer dans la gare. La DGSR l'exige pour s'assurer que les voitures soient en mesure de prendre des passagers.

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