Afrique: Le Forum économique relance le partenariat commercial stratégique Angola-Brésil

Luanda — Le Forum Économique Angola-Brésil (FEAB), réalisé vendredi (25), et qui a réuni plus de 500 hommes d'affaires, parmi lesquels des Angolais et des Brésiliens, marque le début de la relance du partenariat stratégique dans divers domaines de coopération entre les deux pays, considère la classe entrepreneuriale.

Sous le thème « Relancer le partenariat stratégique entre l'Angola et le Brésil », l'événement s'inscrit dans le cadre de la première visite officielle du chef de l'État brésilien, Lula da Silva, dans un pays africain, depuis sa réélection à la présidence de la République fédérative du Brésil.

Selon le président de l'Agence brésilienne de promotion des exportations et des investissements (APEX), Jorge Viana, la tenue de la FEAB inaugure une nouvelle phase pour la relance de la coopération socio-économique des deux pays, ouvrant des opportunités pour la classe d'affaires d'investir en Angola et vice-versa.

L'interaction entre les investisseurs angolais et brésiliens et les responsables gouvernementaux dans ce forum a permis d'identifier les vraies solutions qui pourraient être adoptées pour que l'Angola cesse de dépenser, par exemple, plus de deux milliards de dollars américains pour importer des produits alimentaires du Brésil.

Selon Jorge Viana, l'événement a également permis de réaliser que l'Angola est l'un des rares pays au monde à être autosuffisant en électricité, ce qui se distingue par une matrice énergétique tournée vers les énergies renouvelables, un modèle que de nombreux pays africains n'ont pas.

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Pour le responsable, cette réalité, qui a eu la contribution du Brésil dans la construction de l'infrastructure électrique de l'Angola, ouvre de grandes opportunités pour l'installation d'un véritable pôle de développement en Angola et l'exportation des énergies renouvelables.

Il a également souligné le potentiel de l'exploitation minière angolaise comme un autre domaine que les hommes d'affaires brésiliens pourraient explorer pour la transformation d'engrais, qui pourraient être utilisés au niveau national et exportés vers les pays voisins et vers le Brésil.

Avec ces potentialités et opportunités d'affaires, le chef d'entreprise a assuré travailler à mobiliser les investisseurs brésiliens pour réaliser leurs projets en Angola, en mettant en oeuvre des actions concrètes qui s'inscrivent dans la diversification économique du pays.

Il a classé l'Angola comme « le pays le plus brésilien d'Afrique » et le Brésil comme « le pays le plus africain du reste du monde », en raison des liens de fraternité et d'amitié qui nourrissent les deux nations au fil des années.

Pour cette raison, le président de l'APEX a assuré que les hommes d'affaires brésiliens lutteraient pour que les relations entre l'Angola et le Brésil, qui enregistrent un ralentissement ces dernières années, ne se « refroidissent » à nouveau, reconnaissant que son pays a affaibli la coopération bilatérale avec un pays où le Brésil « ne serait jamais parti ».

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