Afrique Centrale: Le commandant veut plus de surveillance à la frontière Angola/Namibie

Ondjiva (Angola) — Le commandant par intérim de la Police Nationale de Cunene, le sous-commissaire Alberto Mutunga, a chargé samedi le personnel de la police de redoubler de vigilance dans le contrôle et la protection de la frontière entre l'Angola et la Namibie.

Intervenant lors de l'acte allusif aux célébrations du 45ème anniversaire de la Police de Garde Frontières (PGF), Alberto Mutunga a souligné que la prévention et la sécurité du périmètre frontalier devraient être une priorité dans les actions quotidiennes de la corporation.

Il a indiqué qu'il était nécessaire de renforcer la formation pédagogique du personnel, afin de se conformer et de mieux répondre aux menaces qui pèsent sur les changements dans l'ordre public et la sécurité du pays.

Le commandant de la 13ème Unité de la PGF de Cunene, Félix Nelson, a précisé que l'année dernière, 4.084 cas de violations des frontières ont été enregistrés, dont 2.215 pour sortie et 1.869 pour entrée.

Il a indiqué que 37 mille 38 citoyens ont été interrogés, soit 36 mille 998 nationaux et 40 étrangers, parmi les Namibiens, les Ethiopiens, les Somaliens, les Kenyans, les Zimbabwéens, les Gambiens et les Congolais démocratiques.

Il a fait savoir que pour trafic de marchandises, 17 véhicules, 18.000 et 235 litres de carburant, cinq motos, 511.000 dollars américains, prétendument contrefaits, et 12 kilogrammes de marijuana et de cocaïne, ont été saisis.

La PGFA, dans la province de Cunene, contrôle 460 kilomètres de frontière avec la République de Namibie, dont 340 sur terre et 120 sur les rivières.

Créée le 26 août 1978, en vertu d'une loi de ce qui était alors le Conseil de la Révolution, la PGFA a pour objectif de sauvegarder les frontières du territoire national.

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