Les activités socio-économiques ont repris timidement mercredi 30 août après-midi dans la ville de Goma (Nord-Kivu), après les manifestations des adeptes de la secte mystico-religieuse "Wazalendo" contre la présence de la MONUSCO et la force régionale de l'EAC.

Quelques banques, stations-services et autres commerces informels fonctionnent à nouveau.

Un calme relatif a été signalé mercredi soir dans les quartiers situés à l'ouest de la ville de Goma, épicentre d'une opération militaire menée contre les adeptes de la secte mystico-religieuse "Wazalendo".

Au moins sept personnes ont trouvé la mort et près d'une vingtaine autres ont été blessées, en plus d'importants dégâts matériels, selon des sources locales.

Un dispositif militaire reste maintenu à Nyabushongo, où le bâtiment de cette l'église a été incendié, selon des témoins.

Des militaires sont également postés dans des coins stratégiques du quartier de Ndosho, où la psychose est toujours perceptible.

D'après certains habitants, contactés dans la soirée par Radio Okapi, les armes ont cessé de crépiter mais la psychose persiste.

Pendant que plusieurs familles pleurent les leur tombés sous les coups de feu, d'autres ont enregistré des dégâts notamment des maisons incendiées à côté de l'église de Wazalendo.

Plusieurs blessés ont été également enregistrés dans les structures sanitaires, notamment l'hôpital CBCA Ndosho.

D'autres structures médicales font appel aux médecins afin de répondre à un afflux des blessés qu'elles reçoivent mais aussi des appels à la collecte de sang auprès des donneurs bénévoles afin de subvenir aux besoins des blessés.

Les habitants de la ville de Goma se sont réveillés tôt ce mercredi avec des tirs nourris aux environs de 4 heure, entendus dans les quartiers Ndosho, Kyeshero et environs.