Le chef de l'Etat congolais a appelé, le 5 septembre à Nairobi, au Kenya, à la mise en place d'une nouvelle architecture de financement du climat.

S'exprimant en marge du sommet africain sur le climat, il a déclaré que la question du financement du climat était cruciale pour la préservation de la biodiversité, la garantie de la paix civile et l'épanouissement des populations.

Après avoir salué les assises de la capitale kenyane, qui ont connu la participation des représentants de plusieurs pays et des institutions internationales, le président de la Commission climat du Bassin du Congo a évoqué d'autres rendez-vous importants précédant la COP 28 prévue en décembre prochain à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Il a notamment fait allusion aux discussions de haut niveau sur la création d'un marché carbone souverain mondial au cours de l'assemblée générale de l'Onu à New York, aux Etats-Unis d'Amérique, en mi-septembre et au sommet des trois plus grands bassins tropicaux du monde qui se tiendra du 26 au 28 octobre à Brazzaville.

« Un sommet creuset d'une coopération entre le Bassin du Congo, celui de l'Amazonie et celui du Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est », a indiqué Denis Sassou N'Guesso, ajoutant que ces trois bassins concentrent 80% de la biodiversité mondiale.

La rencontre de la capitale congolaise visera, a-t-il précisé, à soutenir les efforts des Nations unies, en faveur de la restauration et la conservation des forêts tropicales, des tourbières et des mangroves ; à mettre en place une plateforme de propositions et à établir un rapport de force capable de peser sur les résolutions de la COP 28.