Afrique: Climat - La semaine africaine du climat met l'accent sur le potentiel énergétique du continent

La semaine africaine du climat (ACW) 2023 a eu lieu à Nairobi (Kenya) du 4 au 8 septembre. L'événement s'est déroulé en parallèle du sommet africain pour l'action climat (4 au 5 septembre), organisé par le gouvernement Kenyan et regroupant plusieurs chefs d'Etat.

La semaine africaine du climat (ACW 2023) est l'une des quatre semaines régionales du climat organisées cette année pour créer une dynamique avant la Conférence des Nations unies sur le changement climatique COP 28 à Dubaï et la conclusion du premier bilan mondial, conçu pour tracer la voie vers la réalisation des principaux objectifs de l'Accord de Paris. Elle a regroupé plusieurs acteurs de la société civile, des hommes d'affaires et des décideurs.

ACW 2023 est organisée en quatre pistes basées sur les systèmes, chacune se concentrant sur des thèmes spécifiques : systèmes énergétiques et industrie ; villes, établissements urbains et ruraux ; infrastructures et transports ; Terre, océan, alimentation et eau ; sociétés, santé, moyens de subsistance et économies.

La croissance verte et le développement durable ont été abordés au cours de cette semaine en mettant l'accent sur l'énergie propre, les minéraux clés, l'agriculture et le capital naturel humain. Les gouvernements africains et la société civile sont à la recherche d'investissements dans ces secteurs. Selon un récent rapport sur la transition juste en Afrique, le potentiel d'énergie renouvelable du continent est 50 fois supérieur à la demande mondiale d'électricité prévue pour l'année 2040. Le continent possède également plus de 40% de réserves mondiales de minéraux clés pour les batteries et les technologies de l'hydrogène.

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Rappelons que la COP 28 se tiendra huit ans après l'adoption de l'Accord de Paris. Il marquera le premier bilan mondial, qui est décrit comme une opportunité pour accroitre l'ambition et l'action mondiale pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

Parallèlement, la Banque africaine de développement (Bad) et l'Institut mondial de la croissance verte (GGGI) ont publié un rapport commun analysant l'état de préparation à la croissance verte de sept pays africains : Maroc, Tunisie, Kenya, Rwanda, Sénégal, Gabon et Mozambique.

Le rapport montre que les pays africains font preuve d'un engagement politique croissant en faveur de la croissance verte. Les gouvernements soutiennent activement les Objectifs de développement durable des Nations unies et les Contributions déterminées au niveau national dans le cadre de l'Accord de Paris. Le Kenya, le Maroc et la Tunisie, en particulier, ont inscrit dans leur constitution le droit des citoyens à un environnement propre et sûr ainsi que d'autres droits connexes. Le Rwanda, le Kenya, le Maroc, le Sénégal et le Mozambique ont adopté des stratégies nationales de croissance verte et de résilience économique face au changement climatique.

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