Afrique de l'Est: Est de la RDC - Le Rwanda accusé de créer de faux groupes d'autodéfense

La 112e réunion du conseil des ministres présidée par le chef de l'État, Félix Tshisekedi, le 8 septembre, à la Cité de l'Union africaine, a été notamment caractérisée par la présentation de la situation sécuritaire à l'est du pays.

C'est le vice-Premier ministre de l'Intérieur et de la Sécurité qui a fait l'état des lieux de la question, complété par son collègue de la Défense et Anciens combattants. Il ressort des rapports fais par les deux précités que la situation sécuritaire dans cette partie du pays reste marquée par les massacres répétés perpétrés par les M23/RDF à Tongo contre les populations hostiles à leur présence.

Dans la foulée, il a été stigmatisé le rôle néfaste que joue le Rwanda dans la création de faux groupes d'autodéfense populaire. Ces groupes, faut-il le rappeler, ont été créés par certains Congolais, dans les environs de Goma, pour faire face à l'avancée des rebelles du M23. Et pour défendre leurs milieux naturels contre l'agression rwandaise et les rebelles du M23, des jeunes gens se sont regroupés autour de l'appellation Wazalendo (patriotes en Kiswahili). C'est par cette dénomination qu'on les identifie désormais.

Comme pour créer la diversion, déstabiliser et semer la confusion dans les esprits, le pays de Paul Kagame, à en croire les autorités congolaises, ont créé de « faux groupes revendiquant la même dénomination. Dans la province de l'Ituri, a noté le vice-Premier ministre de la Défense, Jean Pierre Bemba, la situation reste marquée par des affrontements, des activités criminelles et des tensions contre différents groupes, causant des pertes en vies humaines et des destructions.

Rappelons que, depuis fin novembre 2021, Kinshasa accuse Kigali d'avoir réorganisé et réarmé les rebelles du M23, alors que ce mouvement avait été défait en 2013 par les Fardc appuyées par les troupes de la Monusco et de la Brigade d'intervention de la force.

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