Sénégal: Mamadou Moustapha Ba annonce de bonnes perspectives avec la production d'hydrocarbures

Le N°22 d'Echos Finances (juillet, août et septembre 2023), publication du ministère des Finances et du Budget est sorti. Dans l'éditorial, le ministre Mamadou Moustapha Ba annonce de bonnes perspectives pour le Sénégal avec la production d'hydrocarbures.

« C'est dans un contexte de survivance des effets de la conjoncture vécue en 2022, que le budget 2023 est en train de s'exécuter avec une bonne mobilisation des recettes et une maîtrise des dépenses publiques. Relativement à ce souci d'équilibre macro budgétaire, qui est un défi constant des États face à l'altération de l'environnement économique mondial, un arrêté relatif à la méthodologie de provision des risques budgétaires dans la loi de finances a été pris le 30 mars 2023 », a écrit M. Ba dans l'éditorial.

En outre, au titre de l'accord de financement conclu en mai 2023 avec le Fmi, a-t-il rappelé, l'État bénéficie du mécanisme élargi de crédit et de la Facilité élargie de crédit (Mec/Fec), combiné à la Facilité pour la résilience et la durabilité (Frd), lesquels, ensemble, par l'apport substantiel de ressources d'un montant de 1,853 milliard de dollars US (environ 1.100 milliards FCFA), devraient contribuer à fortifier la croissance économique de notre pays ; et consolider la gouvernance vertueuse des ressources publiques qui est notre ligne de conduite depuis une décennie.

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En effet, ce nouveau programme avec le Fmi, couvrant la période juin 2023-juin 2026, se décline en quatre axes : le renforcement de la gestion des finances publiques, le renforcement de la gouvernance financière et l'amélioration du dispositif anti-blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme, la réalisation d'une économie plus résiliente et inclusive et le renforcement de la résilience aux changements climatiques.

« Nous fondons beaucoup d'espoir sur ce programme qui nous permettra d'atteindre un taux de pression fiscale d'au moins 20% à partir de 2024 et de ramener le déficit budgétaire au taux conventionnel de 3% à l'horizon 2025. Le Gouvernement entend poursuivre une politique intensive de relance de l'économie et de création de richesses, tout en consolidant sa doctrine de gouvernance vertueuse des ressources publiques qui est sa ligne de conduite depuis une décennie », a ajouté le ministre des Finances et du Budget.

Il a souligné que notre feuille de route, de 2012 à aujourd'hui, reste la même. Il s'agit selon lui, de bâtir une économie attractive, résiliente, mais aussi durable, en vertu du principe de responsabilité qui nous lie aux générations futures. Mamadou Moustapha Ba a fait savoir que le plan d'action du gouvernement, pour les six prochains mois, permettra de conforter les résultats obtenus sur le plan de l'inclusion économique et sociale, à travers notamment les programmes d'équité sociale et territoriale que sont les bourses de sécurité familiale, le Pudc, Puma, Promovilles, le Pacasen urbain et rural, etc. Il s'agira aussi de multiplier les efforts investis dans la promotion des formations, de l'apprentissage, de l'entreprenariat et de l'emploi des jeunes et d'intensifier la mise en place de dispositifs d'insertion professionnelle des jeunes.

Pour les années à venir, il a affirmé que l'État dispose d'une feuille de route claire avec un Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) (2024-2026) déjà présenté à l'Assemblée nationale et qui contient les grandes orientations stratégiques du gouvernement pour les trois prochaines années, ainsi qu'un Plan d'actions prioritaires (Pap) (2024-2028) dont la formulation est en cours. Il s'agira aussi de mieux combiner les logiques de moyens et de résultats au service des objectifs de développement durable avec notamment l'adoption récente d'un document-cadre de financements durables.

«Les perspectives économiques s'annoncent très bonnes avec la production d'hydrocarbures, la poursuite des efforts de la stratégie de recettes à moyen terme, etc. C'est ainsi qu'un budget de sept mille (7.000) milliards de FCFA est prévu en 2024, un montant record comparé au budget initial de 2012 qui était d'un montant de 2.344, 8 milliards de FCFA. La croissance économique est projetée à 12,4%, la progression des recettes fiscales est attendue en hausse de 23% et le déficit budgétaire à 3,9% du PIB, en baisse significative par rapport à 2022 », a indiqué le patron des Finances.

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