Brazzaville, la capitale congolaise, a vibré hier samedi 23 septembre au rythme de la septième édition du festival des musiques urbaines dénommé « festival Mboté Hip-Hop ». Organisé par l'Institut français du Congo (IFC), il a réuni les artistes congolais et ceux venus de la Côte d'Ivoire.
Esplanade de l'Institut français du Congo. La nuit est quasiment tombée. Sur la scène éclairée par une impressionnante lumière, des artistes du groupe Street art Congo, tous de noir vêtus devant un public essentiellement composé de jeunes, livrent un beau spectacle.
Membre de ce groupe, l'artiste Sonick exprime sa joie de prendre part à cet évènement : « Déjà ici au Congo, au niveau de la danse, il n'y a pas de grandes manifestations ou des concours. Pour nous, c'est une fierté de participer à Mboté Hip-Hop. C'est un peu çà », se réjouit-il.
Message
Chantant en solo, la star Bak-Dan, arborant un tee-shirt sur lequel on pouvait lire « Le Rap sauve » est venu pour faire passer un message.
« Tu peux être fumeur de chanvre. Moi, je te dis, dans ma musique, que fumer du chanvre ça détruit les poumons, ce n'est pas bien pour ta santé. Si tu écoutés ma musique, il y a une puissance qui se dégage de l'intérieur. Tu vas arrêter de fumer. Et là, je t'ai sauvé », explique-t-il.
Perdue au milieu des spectateurs, bien qu'ayant les yeux rivés sur son téléphone, Ashanti suit le rythme des animations.
Artistes en herbe
« Je suis venue pour voir les Congolais chanter. Cela fait du bien de voir les gens de chez nous, nous montrer ce qu'ils savent faire. C'est un peu çà la sensation que j'aie », affirme-t-elle.
Le Festival Mboté Hip-Hop est un lieu d'expression réservé aux artistes en herbe. Organisateurs et chanteurs ont pris rendez-vous pour la huitième édition l'an prochain.
