Sénégal: Situation des écoles - Cheikh Oumar Anne fait le point avant la rentrée scolaire

24 Septembre 2023

En évoquant, vendredi, la situation du secteur de l'éducation au Sénégal, le Ministre de l'Éducation nationale, le Dr Cheikh Oumar Anne, dans sa présentation, lors du Conseil interministériel, a insisté surtout sur l'impact de l'hivernage dans les établissements scolaires.

« À la date du 19 septembre 2023, toutes les inspections d'académie ont été impactées par l'hivernage », a indiqué le Ministre. Il s'agit de 235 écoles élémentaires, 59 collèges et 24 lycées ; soit au total 318 établissements, a dit M. Anne. Concernant l'état des infrastructures, 513 écoles et établissements publics n'ont pas de murs de clôture, 267 n'ont pas d'eau, 785 n'ont pas d'électricité et 473 ne disposent pas de latrines », a dit Cheikh Omar Anne.

Le ministre de l'Education nationale a également déploré le déficit de tables-bancs, de matériel de reprographie et de matériel informatique dans le système éducatif. « Pour le Personnel, on constate un déficit cumulé qui prend en compte les sorties temporaires (détachements, disponibilités et mise en position de stage), les sorties définitives (retraites, décès) et les nouvelles créations », souligne-t-il. Le Ministre confirme aussi l'insuffisance de manuels scolaires.

Le dialogue social constitue un axe prioritaire avec plusieurs rencontres sectorielles qui ont été tenues avec les partenaires sociaux en 2023. Dans ce cadre, le Dr Anne souligne des avancées dans la mise en oeuvre des accords avec les syndicats d'enseignants. Il cite notamment l'effectivité de la revalorisation de la rémunération des enseignants (mai 2022 et janvier 2023), du système indemnitaire et du démarrage imminent de la formation diplômante.

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Rentrée scolaire 2023-2024

Les 18 mesures du Premier ministre pour une rentrée sans anicroches

Le Premier ministre, Amadou Ba, a dévoilé, hier, à Diamniadio, 18 mesures visant à créer les conditions d'une bonne rentrée scolaire 2023-2024. C'était à l'issue d'un Conseil interministériel tenu à huis clos, au Ministère de l'Éducation nationale, en présence de plusieurs membres du Gouvernement, des acteurs de l'école et des partenaires techniques et financiers.

RUFISQUE- Le Conseil interministériel sur l'année scolaire 2023-2024, présidé hier, vendredi 22 septembre, par le Chef du Gouvernement, à Diamniadio, a débouché sur 18 mesures phares pour assurer une bonne rentrée des classes, mais aussi une école performante et apaisée. Cette rencontre qui a vu la participation des membres du Gouvernement, des acteurs de la communauté éducative et des partenaires techniques et financiers (Ptf) du système éducatif, a été l'occasion pour le Premier ministre de rassurer les acteurs de l'école qui déploraient déjà entre autres, la réduction des budgets de fonctionnement, une situation liée notamment à la réduction ou la suppression des frais d'inscription.

C'est tout le sens des mesures annoncées par Amadou Bâ dont la plupart portent sur la mise à disposition de moyens financiers aux écoles élémentaires. Il s'agira de « Rendre effectif le transfert des budgets de fonctionnement destinés aux écoles élémentaires », a dit le Premier ministre. Pour résorber le déficit de personnel enseignant, l'État, a dit Amadou Bâ, va procéder à un recrutement spécial de personnel enseignant et diligenter la mise à disposition de tous les personnels. D'autres mesures relatives au bon fonctionnement des établissements sont également annoncées. Il s'agit notamment, la mise à « disposition des écoles et des établissements, les fournitures scolaires et autres intrants pédagogiques nécessaires pour un bon déroulement des cours dès la rentrée scolaire », ainsi que la maintenance et l'évacuation des eaux de pluie dans certains établissements. « Ceci pour permettre un démarrage des cours dès la première semaine », affirme M. Bâ. « Mettre à niveau les structures d'éducation et de formation inondées et/ou endommagées et assurer l'accès à l'eau, à l'électricité et rendre les blocs d'hygiène fonctionnels dans les écoles et établissements scolaires », font aussi partie des mesures citées.

Le tout en mode « Fast track »

L'État s'est engagé aussi à doter les établissements scolaires de matériels pédagogiques, des manuels et de tous les intrants qui peuvent concourir à un bon démarrage de l'année scolaire. « Il s'agit de mettre à la disposition des écoles et établissements, les fournitures scolaires et autres intrants pédagogiques nécessaires pour un bon déroulement des cours dès la rentrée scolaire », a dit le Premier ministre. Le Gouvernement va procéder à l'accélération de la mise en oeuvre des 14 décisions présidentielles sur les « daras» (écoles coraniques) et apporter l'appui nécessaire à ces structures. Le remplacement des abris provisoires, la modernisation des établissements scolaires publics (en accordant une priorité aux anciennes écoles) font également partie des mesures gouvernementales. Le Premier ministre demande aussi aux acteurs « d'engager, avec le Ministère et les acteurs de l'artisanat, des partenariats opérationnels, en vue de relancer l'acquisition, par l'État et ses démembrements, des tables bancs, dans le projet du Mobilier national et de la relance de l'économie en plus d'achever, dans les meilleurs délais, l'exécution des différents programmes et projets, inscrits dans la loi de finances pour l'année 2023, en mode « Fast Track ». Aussi, il est prévu de « finaliser et de mettre en oeuvre la stratégie d'orientation des 30% d'élèves issus du cycle fondamental dans la formation professionnelle et technique » ; de « faire évoluer les modes et méthodes d'enseignement et de formation par l'intégration systématique du numérique dans les enseignements-apprentissages » ; « poursuivre et améliorer l'exécution d'un plan de transformation digitale de l'administration afin d'accentuer la célérité et l'efficacité ».

Afin de permettre aux élèves souvent victimes de problèmes d'extraits de naissance au moment des inscriptions aux examens scolaires, le Chef du Gouvernement a promis de « déployer toutes les actions nécessaires pour la prise en charge des questions liées à l'état civil, à la lutte contre les violences en milieu scolaire et à la protection des couches vulnérables ». Le Premier ministre a annoncé aussi la « finalisation et la mise en oeuvre de la stratégie d'orientation des 30% d'élèves issus du cycle fondamental dans la formation professionnelle et technique.

Dans la poursuite et la consolidation de l'enseignement à distance, Amadou Bâ a annoncé la poursuite de l'introduction des nouvelles techniques dans les relations pédagogiques. Dans la même veine, le Gouvernement du Sénégal entend « accélérer et finaliser la révision des curricula ».

Dans le cadre de l'équité dans les établissements, le Premier ministre a également promis de « poursuivre la mise à disposition des tenues scolaires des élèves en diligentant la phase 2 ». La stabilité et la pacification de l'espace scolaire sont également des mesures annoncées par le Premier ministre qui engage son Gouvernement à « prendre toutes les dispositions nécessaires afin de consolider, avec les partenaires sociaux, la stabilité du système éducatif ».

Face à la prolifération des écoles privées, le Gouvernement se veut plus regardant dans le secteur de l'enseignement privé et annonce sa volonté de « veiller au fonctionnement régulier des établissements scolaires privés et leur apporter le soutien nécessaire ». La tutelle a été instruite de prendre toutes les dispositions afin de consolider, avec les partenaires sociaux, la stabilité du système éducatif.

Daouda GUEYE (Correspondant)

Mettre tout en oeuvre pour appliquer les directives du Président Macky Sall

En ouvrant la rencontre du conseil interministériel consacré à la rentrée scolaire, le Premier ministre a rappelé aux acteurs les directives du Chef de l'État « pour une rentrée réussie avec un accès équitable pour tous, sur fond de lutte contre toutes les formes de discrimination ». Celles-ci, a rappelé Amadou Bâ, entrent en droite ligne des efforts consentis dans la rénovation et la construction des écoles. « Nous continuerons à investir dans la construction et la rénovation d'écoles, à améliorer l'accès à l'éducation préscolaire et à renforcer les infrastructures éducatives dans tout le pays. Le Chef de l'État nous engage aussi à éliminer toutes les formes de discrimination et d'inégalités dans notre système éducatif », a dit Amadou Bâ. L'éducation, a-t-il affirmé, doit être accessible à tous, indépendamment du sexe, de l'origine ethnique, de la religion ou du handicap. « Nous travaillerons à garantir que chaque enfant ait les mêmes chances de réussir dans la société », note le Premier ministre.

Toutefois, le Chef du Gouvernement soutient que l'éducation ne se limite pas seulement à l'accès à l'école, mais il faut tenir compte aussi de la qualité de l'enseignement. « Nous devons veiller à ce que nos enseignants soient bien formés, motivés et bien rémunérés, car ce sont eux qui façonnent l'avenir de notre Nation. Nous mettrons en place des programmes de formation continue pour nos éducateurs et encouragerons l'innovation pédagogique », a rappelé le Premier ministre.

Face à tous ces défis, Amadou Bâ a lancé un appel aux acteurs pour une synergie d'actions entre tous les Ministères concernés et les autorités déconcentrées.

D. GUEYE

DIOURBEL

Les locaux de l'Inspection de l'éducation et de la formation (Ief) de Diourbel et ceux de 12 établissements de la région sont envahis par les eaux de pluie à moins de quinze jours de la rentrée scolaire. Mais les autorités administratives, territoriales et académiques, ont pris des mesures pour rendre accessibles les écoles avant le 5 octobre.

DIOURBEL - L'équation des inondations commençait à compromettre une rentrée scolaire effective dans certains établissements de la région de Diourbel. Le constat a été fait par l'Inspecteur d'académie de Diourbel par intérim, Modou Ndiaye, le 21 septembre dernier à l'occasion du Comité régional de développement (Crd) consacré aux préparatifs de la rentrée de l'année scolaire 2023-2024.

Le rapport de l'inspection d'académie fait état de 13 écoles envahies par les eaux de pluies dont 7, dans le département de Diourbel, y compris l'Inspection de l'éducation et de la formation (Ief) et le Collège d'enseignement moyen technique (Cemt). Les autres structures de formations inondées concernent 5 institutions du département de Bambey et 1 du département de Mbacké. Mais le chef intérimaire de l'Inspection d'académie reste optimiste pour un démarrage effectif des activités d'apprentissage à la date du 5 octobre. Il a précisé que la situation est gérable pour le moment.

« Les sapeurs-pompiers sont en train de traiter certaines structures. Je souligne que leur responsable nous a annoncé qu'ils ont fini le travail dans certains établissements. Il reste quelques-uns à Diourbel », informe Monsieur Ndiaye.

Le Gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a salué le travail d'anticipation des éléments de la 32e Compagnie d'incendie et de secours. Il a demandé aux Préfets de Bambey et de Mbacké à faire autant avec les soldats du feu de leur zone de compétence. Une autre recommandation du chef de l'exécutif régional a été adressée au personnel du service régional de l'hygiène. Il les a invités à procéder, après l'évacuation des eaux de pluie et au désherbage, à une désinfection des établissements avec l'appui des collectivités territoriales de la région.

L'Inspection d'académie de Diourbel a aussi constaté d'autres dégâts causés par les fortes pluies. « Nous avons noté des préjudices avec des écoles élémentaires dont les toitures ont été emportées par le vent et les pluies. Il y a également des portes, fenêtres et toilettes endommagées. Les collectivités territoriales, en rapport avec les chefs d'établissement et l'Ief, veilleront à ce que ces dégâts soient réparés avant le jour de la rentrée », ajoute Modou Ndiaye.

Les autres recommandations annoncées durant le Crd concernent l'implication des acteurs de base communautaires, des associations de jeunes dans les activités de désherbage et de nettoiement des établissements. Le Gouverneur Ibrahima Fall a demandé à l'inspecteur d'académie de veiller à la bonne marche des comités de gestion des établissements scolaires afin d'éviter les perturbations et retards notés au lycée d'enseignement général au cours de l'année 2022-2023.

Les parents d'élèves ont, pour leur part, soulevé des inquiétudes sur l'applicabilité de l'arrêté du Ministre de l'Éducation portant réduction des frais d'inscription et ses incidences dans le fonctionnement des écoles. L'inspecteur d'académie par intérim Modou Ndiaye a relevé un probable déficit de personnel enseignant causé par l'indisponibilité des résultats de la session 2021 - 2022 du Concours de recrutement des élèves-maître.

Oumar Bayo BA

(Correspondant)

DAGANA

Les acteurs de l'éducation mobilisés pour la réussite de la rentrée

Le préfet de Dagana a demandé à la communauté éducative locale de prendre toutes les dispositions nécessaires pour réussir l'ouverture des classes, prévue le 5 octobre prochain.

DAGANA - Des acteurs de l'éducation, des partenaires techniques et financiers ont pris part aux côtés des autorités administratives locales, à un Comité départemental de développement (Cdd), le 21 septembre 2023, à la préfecture de Dagana. La rencontre a servi de cadre pour faire le point sur la situation de l'école dans le département et décliner des stratégies qui seront mises en oeuvre pour une bonne rentrée des classes.

Le préfet du département, Ismaël Ibrahima Ndiaye, a invité l'ensemble des acteurs de la communauté éducative à s'impliquer davantage pour une bonne rentrée des classes et à la bonne marche de l'école. Diverses propositions ont été faites à cet effet. Il s'agit, entre autres, de sensibiliser les acteurs afin qu'ils se mobilisent davantage pour la cause de l'école et d'impliquer les parents d'élèves au processus conduisant à l'ouverture des classes. La communauté éducative a été invitée à se mobiliser autour des Comités de gestion des écoles (Cge), ainsi que les associations sportives et culturelles pour engager les tâches urgentes telles que l'évacuation des eaux de pluie, les opérations de désensablement, de désherbage, de salubrité. En outre, il a été recommandé d'effectuer des visites de pré-rentrée dans les structures d'enseignement les plus impactées par l'hivernage.

L'Inspection de l'éducation et de la formation (Ief) de Dagana, par la voix de son Secrétaire général, Baye Birame Diakhaté, s'est engagée à porter l'opérationnalisation des décisions et engagements relevant de sa compétence.

D'autres aspects liés à la bonne marche de l'école ont été aussi évoqués. Il s'agit de l'identification des goulots d'étranglement tels que le déficit de salles de classe et de tables-bancs, les abris provisoires, entre autres. « Ces difficultés sont récurrentes à Dagana, néanmoins, l'État continue de faire des efforts, mais à côté, le problème persiste. On dénombre 124 abris provisoires. Il est important de faire un diagnostic assez fouillé de la situation pour trouver la bonne solution. », a fait savoir M. Diakhaté.

Selon le préfet, pour que le département de Dagana soit cité en termes de performances à l'échelle nationale, il faut nécessairement penser à une meilleure prise en charge des problématiques liées à l'insuffisance d'équipements et à l'éradication des abris provisoires. Ismaël Ibrahima Ndiaye s'est engagé à porter le plaidoyer auprès des autorités compétentes.

Selon le Secrétaire général de l'Ief, la circonscription scolaire de Dagana a enregistré, durant ces trois dernières années, des résultats assez concluants.

Au Cfee, Dagana a réalisé un taux de réussite de 79,80% en 2023. Pour le Bfem, on note une légère baisse, le taux de réussite passant de 90,04 % en 2022 à 79,69 % en 2023.

Ibrahima MBAYE

(Correspondant)

BAISSE DES FRAIS D'INSCRIPTIONS

Des responsables d'établissements publics préconisent un accompagnement

La baisse des frais d'inscription sera appliquée avec rigueur dans les établissements publics. C'est ce qu'a affirmé la Proviseure du lycée John F. Kennedy, Fatima Sow Sarr, qui plaide pour un accompagnement de la tutelle et des collectivités territoriales pour la réussite de cette initiative du Gouvernement.

Comme ordonné par les autorités étatiques en charge de l'éducation nationale et de l'enseignement, les nouveaux tarifs des frais d'inscriptions seront respectés dans les écoles publiques. « Nous allons appliquer la baisse des frais d'inscription dans toute sa rigueur. L'objet c'est de soulager les ménages tout en continuant d'avoir une école de qualité. Nous savons que la tutelle va nous accompagner de même que les collectivités territoriales pour qu'on puisse réussir cela. Nous attendons cet accompagnement-là », a soutenu, hier, à Dakar, la Proviseure du lycée John Fitzgerald Kennedy. Fatima Sow Sarr qui est aussi présidente de l'Association des femmes cheffes d'établissement du Sénégal/Moyen secondaire (Afces/ms), a tenu ses propos dans un entretien avec la presse à l'ouverture d'un atelier de formation des cheffes d'établissements. Étalée sur deux jours (22-23 septembre), l'initiative entièrement financée par l'association permettra de discuter de deux thématiques : la gestion financière des établissements et le pilotage du système éducatif.

Une gestion optimale des ressources

La présidente de Afces/ms a estimé qu'en renforçant leurs capacités à mieux gérer les ressources qu'elles ont dans leurs établissements, elles vont réussir à relever ce challenge de la baisse des frais d'inscriptions. « En plus de devoir offrir un cadre d'échanges aux femmes cheffes d'établissements dans le moyen et le secondaire, cette formation occupe une place prépondérante dans notre agenda. Les thématiques choisies sont au coeur de nos préoccupations. Nos équipes attendent d'être mieux formées pour répondre aux préoccupations de nos communautés », a dit Mme Sarr.

En réalité, pour gérer un établissement, notamment au 21e siècle avec la percée du numérique, l'Inspecteur d'éducation et de la formation (Ief) de Dakar-Plateau, Thierno Habib Bâ, trouve qu'il faut être suffisamment outillé et disposer aussi d'un ensemble de capacités managériales. «Le management qu'on pouvait offrir il y a de cela 10 ou 5 ans évolue. Il faut former davantage les cheffes d'établissement », a-t-il témoigné.

Selon la présidente de la Commission genre de l'Union des Associations des parents d'élèves du Sénégal (Unapes), Maïmouna Souaré, la qualité de l'enseignement repose en grande partie sur la compétence et l'exigence des directeurs d'établissements.

Quand on parle d'établissement, précise Ibrahima Diagne de l'Inspection générale du Ministère de l'Éducation nationale, il y a plusieurs composantes en matière de gestion. Selon ce formateur, il y a la gestion administrative, le pilotage pédagogique, la gestion matérielle et financière et l'environnement scolaire.

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