Cameroun: A Yaoundé, douleur et sidération chez des habitants victimes d'un éboulement

À Yaoundé, ce 8 octobre 2023, après plusieurs jours de pluies diluviennes, un éboulement a fait au moins six morts selon un bilan très provisoire. Dans le quartier Mbankolo, suite à la rupture d'une retenue d'eau, plusieurs dizaines d'habitations ont été emportées. Sur place, les habitants se débattent entre douleur et sidération suite à ce drame.

Au Cameroun, le bilan est très provisoire au vu des dégâts dans le quartier Mbankolo à Yaoundé. Il s'élève pour le moment à au moins 6 morts après les pluies diluviennes de ces trois derniers jours.

L'eau a continué à tomber ce dimanche 8 octobre et c'est ce qui a causé la rupture d'une retenue d'eau. Plusieurs dizaines d'habitations ont été emportées.

Sur place, assise à même le sol, à quelques mètres du site de l'éboulement, le corps recouvert de boue, une dame extraite des décombres est inconsolable. Elle hurle sa douleur au sujet de « tous [ses] enfants ».

L'incident s'est produit aux environs de 19 heures. Selon un riverain, c'est un mur érigé pour bloquer le passage de l'eau qui a cédé : « Il y avait un lac, un très vieux lac. Il y a un monsieur qui a bloqué ce lac parce que le lac passait chez lui, il a empêché le lac de continuer à se libérer. Il y a eu de la pluie alors ça a lâché, ça a craqué. Moi, j'ai suivi le bruit, et ça a ravagé au moins 200 maisons. »

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« Des gens qui montaient de partout en panique »

Malgré la pénombre de la nuit, on peut constater que l'eau a emporté la quasi-totalité des habitations construites sur ce lieu à risque. Brandon fait partie des premiers à être arrivé sur le site : « Le bruit du mur qui s'est cassé m'a fait savoir que quelque chose s'était passé. Les gens ne font que crier. Les premières images que j'ai vues, c'étaient les gens qui montaient de partout en panique. La deuxième image que j'ai vue, c'est une femme couchée, morte. »

Jusque tard dans la nuit, des dizaines de personnes ont continué de fouiller les décombres à la recherche de survivants : « Ça fait pratiquement plus de quatre heures qu'on cherche, on ne sait pas. »

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