Gabon: Ndendé -Les communautés indexent Olam de pollution

10 Octobre 2023

La cohabitation entre la multinationale Olam Palm Gabon n'est pas au beau fixe.

Les populations autour des plantations de palmiers à huile n'hésitent pas de point du doigt la société.

Il est difficile de situer les rapports de cohabitation entre les communautés riveraines aux plantations palmiers à huile et le n1 de l'or jaune.

Dans le département de la Dola, au sud du Gabon, depuis 2012, l'amitié entre l'entreprise et les populations a souvent été "conflictuelle". Pollution des rivières, "accaparement des terres", accès complexe aux zones de production agricole, au quotidien ce sont des plaintes, des dénonciations.

En fin septembre, Olam avait invité les habitants des villages Ferra, Nanga, Iroungou et autres pour des propositions d'embauches, la réparation des pompes d'eau des villages impactés par les activités de la société ainsi que l'électrification.

Le ton des villageois avait été lourd aux oreilles des émissaires de la multinationale en présence du préfet de la Dola, Anicet Léonce Iwangou.

Plusieurs ressortissants des villages impactés quittèrent la salle après avoir posé des préalables : le ravitaillement en eau minérale. "Nos cours d'eau sont pollués à cause de cette société" affirme une habitante de Ferra, Flavienne M.

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Parmi les faits qui fâchent ces braves hommes et femmes, le conflit homme éléphants depuis qu'Olam a fait des tranchées autour de ses installations.

Ce qui expliquerait la présence régulière des pachydermes dans les champs des riverains. Victime de destruction de ses champs de manioc, de banane par les éléphants , Albertine Moussounda du village Nanga réclame réparation, elle n'est pas la seule allant dans ce sens.

Le collectif des communautés des villages impactés par les plantations de palmiers à huile de la Dola a saisi par courrier le 04 octobre dernier, la Direction Générale d'Olam comme pour débouter l'antenne locale dont la communication laisse transparaître des doutes de transmission fidèle de leurs revendications. Personne à Olam ne veut délier sa langue.

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