Luanda — La Bourse Angolaise de la Dette et des Valeurs (BODIVA) a lancé mardi, à Luanda, le projet Bourse sociale, visant à promouvoir l'agroalimentaire et l'entreprenariat familial, avec un investissement de 450 millions de kwanzas, pour la phase pilote.

Le projet s'inscrit dans le cadre de la responsabilité sociale de BODIVA, qui a, parmi ses principaux objectifs, l'initiative et la lutte contre la pauvreté, à travers le financement, la création d'opportunités d'affaires et la facilitation de la croissance accélérée de l'activité économique dans les communautés rurales.

La phase pilote du projet débute cette semaine dans la région de Dombe Grande, province de Benguela, et devrait atteindre 1.250 familles au cours des trois premières années, favorisant un revenu annuel de 450.000 kwanzas par foyer.

Selon le président du Comité Exécutif (PCE) de BODIVA, Walter Pacheco, qui a présenté le projet, il s'agit d'une initiative innovante dans le pays, car elle introduit la figure de l'investisseur social dans l'agenda du marché des capitaux angolais.

Dans Bourse sociale, explique le directeur, l'objectif premier de l'investisseur n'est pas le profit, mais plutôt l'autonomisation des familles les plus nécessiteuses, en visant à réduire la pauvreté et à développer les zones rurales, obtenant ainsi un « profit social ».

« Bourse sociale est née d'une perspective innovante, basée sur l'idée d'investissements dans des projets économiques dont le retour se mesure par l'impact sur la qualité de vie des communautés », a souligné le promoteur.

C'est pour cette raison que les projets financés par la Bourse sociale visent simultanément à augmenter le revenu familial et à résoudre les difficultés communautaires, générant un nouveau type de profit, le profit social.

A cet effet, précise le PCE, l'allocation des ressources associées au projet de Bourse sociale se fera directement ou via des enchères, en fonction des spécifications de chaque projet.