Le Programme alimentaire mondial (PAM), appuyé par les États-Unis et l'Union européenne (UE), continue à apporter des repas aux milliers d'élèves congolais au travers des cantines scolaires qui maintiennent les enfants à l'école. Les interventions du PAM sont au centre de l'exposition photographique Elongo qui a démarré vendredi.

Cette exposition se tient dans la principale cour du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, en plein centre-ville. L'une des images marquantes de cette exposition est la photo d'une fillette de huit ans de l'école de Bondzokou au nord du pays, toute souriante, entre les mains de son enseignante, après avoir pris son repas à la cantine.

« On investit sur la personne humaine, on fait la promotion de l'éducation. On évite que les enfants soient dans la rue. L'abandon scolaire est la conséquence de ce que nous voyons aujourd'hui en ville : des jeunes qui traînent à 15 ans parce qu'ils sont déscolarisés depuis longtemps », explique Mamadou Mbaye, représentant et directeur pays par intérim du PAM.

Pour mener à bien sa politique, le PAM bénéficie des financements de plusieurs partenaires. « Nous avons soutenu ce programme depuis 2004. Et nous avons donné presque 100 millions de dollars », détaille Eugene Young, ambassadeur des États-Unis.

Les cantines, en plus de d'améliorer le rendement scolaire, contribuent aussi à la hausse du taux d'assiduité des enfants à l'école. « Les cantines scolaires sont essentielles pour garder les enfants à l'école et pour leur donner des opportunités pour un meilleur avenir », selon Giacomo Durazo, chef de la délégation de l'Union européenne, un des financiers du programme.

Cette année, plus de 173 000 élèves dans plus de 500 établissements à travers le pays bénéficient des repas des cantines scolaires.