L'ONG de défense des droits de l'homme appelle à faire respecter les principes légaux selon lesquels l'infraction est individuelle.

Dans un communiqué du 24 octobre, la Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) s'est dite très préoccupée par la situation d'insécurité de Mme Mapangala Mabialia Naddy Patricia. Citant les informations fournies par la famille de cette dernière, cette organisation note que la Congolaise avait refusé de répondre à une convocation de la police émise dans un sous-commissariat de la commune de Ngaba. Après, elle était traquée par des personnes qui se disaient agents de police, jusqu'à choisir la clandestinité. D'après l'ONG, c'est depuis le mois d'avril 2023 quelle est introuvable avec ses enfants. "Selon sa cousine qui nous avait contactés, son téléphone est fermé depuis ce jour là", a souligné la FBCP. Pour l'ONG, le motif de cette convocation de Mme Mapangala n'est pas connue.

Et, à l'heure actuelle, il est difficile de vérifier cette information auprès de la police. Mais selon des informations qui filtrent, les activités politiques de son mari seraient la cause principale de cette action attribuée à la police. Madame Mapangala Mabialia Naddy Patricia, a précisé la FBCP, est mariée à M. Jean Marie Kabongo Bambula. "Et donc, elle ne peut être victime d'une infraction commise par une autre personne dans un état de droit. Même si c'est son partenaire conjugal", a indiqué la FBCP. Et de rappeler à la police que l'infraction est individuelle. Cette ONG recommande, en conclusion, la protection de Mme Mapangala Mabialia Naddy Patricia et ses enfants.