Madagascar: Incendie à BEHORIRIKA - Des marchands souhaitent reconstruire les échoppes en dur

Le marché de chaussures de Behoririka a été fortement ravagé par les feux, ce vendredi dans la soirée. Les dégâts sont lourds.

Les vendeurs souhaitent revenir en force auprès de ce marché.

Pour une solution pérenne. Évidemment, les vendeurs de chaussures du marché de Behoririka se soucient de leur avenir.

Si des vendeurs y sont retournés depuis ce lundi pour leur routine journalière, d'autres attendent encore un peu.

Ce mardi, des vendeurs sont revenus avec leurs marchandises.

Des installations provisoires sont mises en place.

Des sacs ou des piliers en bois sont utilisés pour délimiter la place de chaque vendeur. Concernant les marchandises mises en vente, il n'y a pas de changement.

Les chaussures et souliers y sont encore étalés.

L'inquiétude se lit sur le visage des vendeurs.

« Nous avons perdu près de deux millions d'ariary en une seule nuit. Nous allons encore récolter des fonds pour recommencer l'activité, mais nous souhaitons rendre plus dur notre espace de travail », explique Mendrika Ranoelinjanahary, une vendeuse parmi les victimes.

D'autres vendeurs ont perdu près de cinq millions d'ariary.

Ce souhait était donc partagé par tous les marchands pour assurer plus de sécurité à leurs activités.

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La plupart de ces victimes n'ont pas de deuxième métier.

Pour assurer la pérennité de leurs activités, les occupants du marché désirent préserver leur lieu de travail des incendies.

D'ailleurs, la propagation du feu était facilitée par l'embrasement des souliers en plastique stockés dans les échoppes en bois.

« Nous voulons rebâtir cet endroit en plus dur. Ainsi, nous demandons à la Commune urbaine d'Antananarivo de nous autoriser à le faire », rapporte un représentant des vendeurs bordant le lac de Behoririka.

Ces vendeurs ne veulent plus utiliser des bois, mais des briques pour être sûrs de la durabilité de leurs métiers.

Leurs échoppes en bois se sont réduites en cendres après avoir été ravagées par le feu ce vendredi dans la soirée.

Avec ces deux cents échoppes en bois, il y aura également près de deux cents personnes qui risquent de perdre leur travail, selon l'estimation.

En plus, les propriétaires des quarante-neuf box dans l'enceinte de l'immeuble

«Tsena Maitso» se sont sentis perdus également. D'après ces personnes, leur sort est plus grave que celui des échoppes en bois.

Perte de travail

Par ailleurs, les solutions avancées par la Commune urbaine d'Antananarivo restent encore un point d'interrogation en ce moment. Le directeur du marché étant injoignable. »

Il se pourrait que j'aie perdu près de 10 millions d'ariary avec cet incendie. Je vais devoir rechercher un autre endroit pour travailler, rechercher des fonds et recommencer à habituer mes clients », s'attriste une vendeuse de l'un des box de l'immeuble «Tsena Maitso».

Beaucoup de personnes risquent de perdre leur travail à cause de cet incendie dévastateur.

La réparation de l'immeuble risque de prendre un peu de temps, toutes les activités y afférentes seront, dans ce cas, suspendues.

Les victimes devraient rechercher des alternatives pour faire face à cette grave situation.

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