Sénégal: Championnat de Ligue pro sénégalaise - 14 clubs à la quête du Graal de la saison 2023-2024

26 Octobre 2023

Après plusieurs reports, le championnat de Ligue professionnelle reprend ses droits ce week-end. Sur le départ, 14 clubs aux ambitions différentes s'affronteront pour ce nouvel exercice qui promet de belles empoignades. Du champion en titre, Génération Foot, au Jamono de Fatick en passant par le Casa Sports, le Jaraaf, Diambars ou encore Teungueth Fc, tous les protagonistes ont fait une bonne pré-saison afin de réaliser une très bonne saison 2023-2024. « Le Soleil » vous propose, aujourd'hui, le premier jet de la revue d'effectifs des différentes formations en lice pour la 16e édition du championnat de Ligue pro.

LIGUE 1 : SAISON 2023-2024

Génération Foot remet son titre en jeu

La saison 2023-2024 de la Ligue Pro démarre, samedi prochain, avec comme principal enjeu la succession de Génération Foot, champion du Sénégal lors du précédent exercice. Entre favoris, outsiders et ambitieux promus, les 14 clubs en lice vont devoir jouer des coudes pour se faire une place de choix au sommet du classement final de la Ligue 1.

La course au titre en Ligue 1 s'annonce déjà passionnante dans un contexte où presque toutes les équipes de l'élite locale se sont considérablement remises à niveau. Cette 16e édition de l'ère professionnelle du championnat qui débute samedi prochain promet ainsi de belles empoignades. Et le suspense sera, à coup sûr, entier jusqu'à la dernière journée pour connaître le nom du successeur des « Grenats ». Parmi les favoris, on peut noter le tenant du titre lui-même (Génération Foot), Jaraaf, Casa Sports et Teungueth Fc. En effet, ces gros calibres du championnat ont prouvé, ces dernières années, qu'ils sont capables d'élever la barre assez haute pour survoler la compétition. Pour les « Académiciens » de Déni Birame Ndao qui ont marqué leur empreinte en remportant le titre à trois reprises (2017, 2019 et 2023), cette édition de la Ligue 1 sera un peu plus compliquée au vu des nombreux départs enregistrés par le club. La dernière défaite, lors du Trophée des champions contre Teungueth Fc (1-2), a laissé apparaître le manque d'expérience des jeunes « Grenats ». Toutefois, Génération Foot dispose d'un collectif bien rodé et compte dans ses rangs des joueurs très talentueux qui pourront emmener, à nouveau, l'équipe au sommet. En face, les clubs « traditionnels » comme Jaraaf, Casa Sports et Teungueth Fc ont également un grand coup à jouer pour remporter le championnat et détrôner ainsi Génération Foot. Très structurées, avec de belles recrues, ces équipes qui ont étoffé leurs effectifs mettront toutes les chances de leur côté pour atteindre leurs objectifs.

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De l'autre côté, des clubs comme Guédiawaye Fc, Diambars ou encore Dakar Sacré-Coeur voudront coûte que coûte bouleverser la hiérarchie et finir en haut du tableau. L'ambition en bandoulière, ils devront sortir le grand jeu pour pouvoir rivaliser avec les sérieux prétendants au titre et tirer ainsi leur épingle du jeu. C'est le cas également pour les formations comme As Pikine, Us Gorée, Stade de Mbour et Linguère qui ont l'habitude, ces dernières saisons, d'hiberner dans le ventre mou du classement de la Ligue 1.

En bas de l'échelle se trouvent les deux promus, Us Ouakam et Jamono Fatick, qui veulent absolument faire sensation cette saison. Si le premier retrouve l'élite après cinq ans en division inférieure, l'autre va disputer la Ligue 1 pour la première fois de son histoire. Les « Requins » qui ont déployé de gros moyens pour marquer leur retour seront très attendus sur toutes les pelouses où ils se produiront. Emmenés par le brillant technicien Moustapha Seck, les Ouakamois sont bien en mesure de surprendre tout le monde et de faire un brillant parcours. Les Fatickois quant à eux auront sans doute à coeur de prendre leurs marques pour leur baptême du feu et jouer tous les coups à fond pour effectuer une belle saison.

Papa Alioune NDIAYE

CASA SPORTS

Le challenge, gagner le championnat et la Coupe du Sénégal

Pour la saison 2023-2024, le Casamance Sporting club (Casa Sports) qui a déjà réalisé un doublé historique en 2022 avec un titre de champion et la Coupe du Sénégal veut rééditer le même exploit pour se lancer, à nouveau, à la conquête de l'Afrique.

Par Gaustin DIATTA (Correspondant)

ZIGUINCHOR- Champion du Sénégal pour la première fois de son histoire en 2012 avec la génération des Mamanding Kidiéra, Abdoulaye Diallo entre autres, le Casa Sports de Ziguinchor a réussi à remporter sa deuxième couronne en juin 2022. Avant de gagner quelques semaines plus tard, la Coupe du Sénégal en terre thiessoise. C'était avec un effectif regorgeant de jeunes talents, notamment Mouhammed Kamara, Lamine Jarju, meilleur joueur de la saison cette année-là, le gardien Aliou Badara Faty, mais aussi et surtout, Mouctar Ndiaye, le talentueux arrière droit. En 2023, l'équipe du coach Papa Gorgui Ansoumana Diadhiou a terminé sur le podium, 2ème (43 points) derrière Génération Foot (53 points). Pour cette nouvelle saison qui démarre, le Casa Sports vise, à nouveau, le titre de champion et la Coupe du Sénégal. Selon le président du club, l'équipe basée à Ziguinchor est capable d'offrir à ses nombreux supporteurs et sa base affective, les deux trophées. « On ne peut plus parler de podium. L'objectif, c'est de gagner le championnat et la Coupe du Sénégal. Nous sommes un grand club donc on peut le faire. Le Casa n'a plus le droit de jouer les seconds rôles dans ce championnat parce que le club a atteint un niveau de performance qu'il faut saluer », a souligné Seydou Sané, affirmant que le Casa Sports « doit aller le plus loin possible ».

Des départs et du sang neuf

Le Casa Sports a connu une saignée ponctuée par des départs de certains joueurs vers d'autres horizons. Cependant, l'équipe implantée dans la capitale régionale du Sud a procédé, au même moment, à un recrutement interne et externe, avec l'arrivée de jeunes joueurs issus de ses rangs et certains professionnels en provenance de la Gambie. Le gardien titulaire, Aliou Badara Faty, l'arrière droit Assane Ka, le milieu offensif Éthane Aimé Junior Tendeng « l'emblématique leader de sa génération », Aliou Diatta, les défenseurs Amadou Ben Coly, Abdoulaye Djiba, le gardien Babacar Founé, entre autres, sont tous partis. D'après le président Seydou Sané, c'est la fin d'une mission ou d'une génération. « Nous avons trouvé un accord pour les laisser partir et donner de la place aux plus jeunes qui sont là et qui sont en train de faire des merveilles. Jean Koté Gomis, par exemple, est un jeune joueur qui progresse de façon extraordinaire. Il est junior. Il faut donner la chance à ces jeunes joueurs du Casa Sports de pouvoir s'épanouir », a-t-il soutenu, précisant que le Casa s'est bien préparé pour affronter toutes les équipes de l'élite. Insistant sur les départs, il a indiqué que, « c'est tout à fait normal que des joueurs quittent le Casa Sports pour aller voir ailleurs ». Cela, a-t-il dit, fait partie du parcours de tout joueur professionnel. « Oui, des joueurs ont quitté le Casa pour d'autres horizons. C'est normal. Ce sont des jeunes qui, pratiquement, ont tout gagné avec le Casa Sports. Ils ont fait cinq ans avec nous. Aujourd'hui, ils n'ont rien à prouver. Nous avons des joueurs issus de nos petites catégories que nous devons mettre en exergue », a poursuivi Seydou Sané réélu récemment, à l'unanimité, pour un troisième mandat de quatre ans.

La Gambie, grenier incontournable du Casa

Le Casa Sports continue de souhaiter la bienvenue aux joueurs de nationalité gambienne. Le club basé à Ziguinchor profite bien de sa proximité avec le pays du Président Adama Barrow. Chaque année, et cela depuis quelques saisons, l'équipe dirigée par le président Seydou Sané compte dans son effectif des professionnels gambiens. Pour la saison 2023-2024, Fakébba Jammeh, Lamin Trawally, Adama Jammeh et Pa Ebou Dampha ont décidé de porter les couleurs du Casa Sports. Ces quatre joueurs vont suivre les pas de l'ancien attaquant Lamin Jarju, doué et doté d'une grande technique, et dont le passage marquera à jamais les esprits des Ziguinchorois. Avec ce « renfort gambien » et les anciens qui évoluent toujours sous les couleurs du Casa Sports mais aussi, l'appui des jeunes joueurs, Seydou Sané espère faire une bonne campagne. « Pour cette année, nous avons quatre joueurs qui viennent de la Gambie. Le reste du groupe, ce sont des anciens et les juniors du Casa Sports. Avec ce groupe, on peut continuer à jouer les premiers rôles et atteindre nos objectifs », a-t-il pronostiqué. Un pronostic dont les résultats seront connus à la fin de la saison !

JAMONO DE FATICK DANS L'ÉLITE

Les promus visent le maintien

Cette année, Jamono de Fatick va découvrir, pour la première fois de son histoire, la Ligue 1 sénégalaise. À quelques jours de la reprise du championnat (28 octobre prochain), l'heure est à la préparation. L'équipe s'est déjà renforcée avec l'arrivée de nouveaux joueurs. Pour cette saison, le maintien dans l'élite reste le principal objectif.

Par El Hadji Fodé SARR (Correspondant)

FATICK- Après sa montée historique en Ligue 1 sénégalaise, Jamono de Fatick est résolu à réaliser l'un de ses défis majeurs : se maintenir dans l'élite du football national. La tâche ne s'annonce pas du tout facile au vu de ce qui attend l'équipe de la ville de Mindiss. Déjà, elle fera face à des écuries plus expérimentées. Cependant, à coeur vaillant rien d'impossible. Les Fatickois vont jouer leur chance sans complexe.

À quelques jours de la reprise du championnat, Jamono Fc affûte ses armes. Finie la liesse de l'accession du club dans l'élite, place maintenant aux choses sérieuses. Ce club, dirigé par Mame Adama Ndour, devra batailler ferme pour préserver cette prouesse qui avait jeté toute une localité dans l'extase. En tant qu'unique équipe du Sine-Saloum (Fatick, Kaolack, Kaffrine) à jouer la ligue 1, Jamono sera donc le représentant d'autres localités, au-delà même de Fatick. Ceci étant, il faudra mettre les bouchées doubles pour être fin prêt. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'équipe a très tôt anticipé sur la préparation. Les dirigeants ont aussi, à l'occasion, décliné les ambitions et objectifs du club.

Un effectif de 30 à 35 joueurs

Le nouveau technicien de Jamono est conscient que rien n'est facile dans une compétition. Surtout un niveau comme la Ligue 1. Seul le travail acharné sera décisif pour produire de bons résultats. Lui-même le reconnaît : « On va se battre », lance-t-il.

Ce n'est pas donné à tout le monde d'accéder à l'élite. Une fois fait, le défi du maintien est tout aussi grand que celui de la montée. L'objectif majeur du club fatickois est de se maintenir dans la Ligue 1. Toutefois, ce n'est pas une mince affaire. Mais, du côté de l'équipe, on y croit fermement. Le président n'est obnubilé que par le maintien, en témoignent ses propos : « Je dis humblement que notre ambition n'est pas de gagner le championnat. Nous voulons nous maintenir. N'empêche, on va vraiment jouer à fond la Coupe de la ligue et la Coupe du Sénégal ».

À travers ce discours de Mame Adama Ndour, on sent une nette envie de bien faire. Il y a certes des départs, mais également des arrivées. « On a tablé pour avoir un effectif de 30 à 35 joueurs. Aussi, 10 à 15 nouveaux vont nous rejoindre cette année. Il faut noter aussi que nous avons enregistré à peu près 16 départs », renseigne-t-il avant de préciser que les nouvelles recrues sont issues des Ligues 1 et 2, mais aussi de la Nationale. Pour les mouvements, M. Ndour fait savoir que le club a maintenu 50 % de ses joueurs. Mieux, ils sont en train de chercher des doublures pour chaque poste. Ce, en misant, bien entendu, sur la jeunesse.

Rester dans l'élite n'est toujours pas évident. Pour cela, il est nécessaire de prendre les devants et de bien retrousser les manches. Comme le confirme d'ailleurs le président de Jamono : « Nous devons beaucoup travailler si nous voulons rester en Ligue 1. Pour cela, il faut une très bonne organisation. Les hommes qu'il faut à la place qu'il faut. Avoir les moyens, de très bons joueurs, motivés et prêts à mouiller le maillot ».

Même son de cloche du côté du technicien. El Hadji Seck est préoccupé à bâtir une équipe solide avec le temps. L'ancien entraîneur de Demba Diop Fc explique : « Par rapport à l'effectif qu'on aura, on va beaucoup travailler. On mise sur la jeunesse et le potentiel. On pourra travailler avec ce groupe, au moins pendant deux ans, pour avoir une équipe solide et compétitive ».

Les moyens financiers, un adversaire de taille

Cependant, aussi ambitieux que puisse paraître l'objectif, le club fait face à d'énormes difficultés. Le souci financier, par exemple, qui est un autre adversaire auquel il faudra faire face. Sans compter l'absence d'infrastructures adéquates pour une bonne saison.

Pour arriver à bout de sa mission, Jamono de Fatick devra surmonter pas mal d'obstacles. À entendre parler le président, le souci financier est l'un des plus grandes préoccupations du club. Ce dernier ayant déjà accumulé des dettes à hauteur de dizaines de millions de FCfa. Une situation qui, d'après les explications de Mame Adama Ndour, risque de porter préjudice à la saison si rien n'est fait. « Nous sommes endettés jusqu'au cou ! Le plus grand problème reste l'argent. On a dépensé énormément l'année dernière pour les salaires, pour la bonne cohésion... Et nous démarrons avec plus de 50 millions de FCfa de dette. On manque vraiment de soutien », se désole le dirigeant de l'équipe fatickoise.

Jamono ne va pas seulement faire face à un problème d'argent. Le club sera aussi privé d'infrastructures sportives, précisément pour le début de la saison. En effet, le stade Massène Sène de Fatick est actuellement en réfection. À quelques jours du coup d'envoi du championnat, les chantiers sont toujours en cours ; ce qui va obliger les protégés d'El hadji Seck de se déplacer dans d'autres localités pour leur entrée en lice. Mame Adama Ndour y revient d'ailleurs : « Nous avons aussi un problème de terrain, car la réfection du stade n'est pas encore finie. Par conséquent, nous sommes obligés de quitter Fatick. Pour notre premier match, on va probablement voir du côté de Mbour au cas où notre terrain ne serait pas prêt ».

L'appel à la mobilisation

Le football, ce n'est pas que le joueur ou la direction. Les supporters jouent aussi un rôle prépondérant dans la réalisation de résultats positifs. Pour la première participation de leur équipe en Ligue 1, les supporters de Jamono ne souhaitent ménager aucun effort pour pousser les joueurs vers la victoire. Très confiant, Fallou Ndiaye est catégorique. Leur équipe peut rivaliser avec n'importe quelle autre formation. « On n'a pas peur. On peut faire une très belle saison dans l'élite sénégalaise. Avec ce qu'on a comme recrues, ajoutées à l'ossature qui est déjà là, de même que l'organisation et nos dirigeants qui n'hésitent pas à mettre les moyens, le club n'a rien à envier aux autres équipes. Elle a été très bien renforcée », rassure le fervent supporter de Jamono.

Le natif de Fatick est toutefois conscient de la tâche qui les attend. Pour lui, ce ne sera pas facile face à des équipes plus expérimentées, vu que le championnat est constitué de plusieurs clubs qui ont du vécu. Mais, toujours est-il qu'il faudra se tenir debout, main dans la main, pour pousser les joueurs. En bon supporter, Fallou Sène annonce déjà les couleurs : « On sera derrière l'équipe, partout dans le Sénégal, comme on a l'habitude de le faire. On n'a pas envie de descendre en Ligue 2 ».

SONACOS

Le maintien, malgré la fermeture du stade Ely Manel Fall

Après avoir réussi le maintien la saison précédente, la Sonacos veut rééditer le même coup cette saison. Mais les protégés de l'entraîneur Sidate Sarr devront recevoir leurs adversaires hors de leur base, dans un stade situé loin de la ville de Diourbel.

Par Oumar Bayo BA (Correspondant)

DIOURBEL - Pour le compte de l'exercice 2023-2024, les « Huiliers » reçoivent Dakar Sacré-Coeur en match d'ouverture. Ils auront besoin d'un bon résultat pour réussir le démarrage de leur saison et glaner la confiance leur permettant de se maintenir à nouveau dans l'élite du football local sénégalais. Mais, la concrétisation du maintien de la Sonacos semble être difficile. En effet, les « Huiliers », classés 7e (35 points) lors de la saison écoulée, sont en quête d'une pelouse pouvant abriter ces matchs à domicile. Omar Samb considère que l'indisponibilité du stade Ély Manel Fall crée un double handicap. « Il y a d'abord l'impossibilité de s'entraîner à Diourbel et de loger dans nos locaux. La deuxième difficulté est liée à l'incapacité de recevoir nos adversaires dans notre ville », a-t-il précisé.

L'indisponibilité du stade Ély Manel Fall contraint ainsi l'équipe fanion de la capitale du Baol à recevoir ses adversaires hors de sa base affective. La fermeture de l'infrastructure s'inscrit dans le cadre du programme de réhabilitation des stades entrepris par l'État du Sénégal et la livraison des travaux est prévue dans 17 mois. La Sonacos devra donc jouer toutes ses rencontres hors de la ville de Diourbel. Mais, d'après le président du club, Omar Samb, les dirigeants ont retenu le nouveau stade municipal de Mbacké. Cependant, la concrétisation de leur voeu reste suspendue à la volonté du maire de cette ville Gallo Ba qui a la responsabilité de leur donner l'autorisation. La pelouse est prête, certes, mais l'infrastructure n'est pas encore inaugurée officiellement. Les membres de l'encadrement n'excluent pas de choisir la ville de Thiès pour y recevoir leurs adversaires. Rappelons que cette situation n'est pas inédite pour les « Huiliers ». Lors de la saison 2018, la Sonacos était obligée de recevoir ses matchs au stade Lamine Guèye de Kaolack après sa montée en Ligue 1. Elle a vécu la même difficulté lors du dernier exercice. La fermeture du stade Ély Manel Fall, intervenue en fin de saison 2022-2023, avait poussé les « Huiliers » à recevoir à Thiès lors de la 25e journée. Ils avaient alors battu (2-1) le Casa Sports au stade Lat Dior. Cette victoire précieuse avait permis aux protégés du coach Sidate Sarr de terminer 7e de la Ligue 1 sénégalaise de football.

Le président de la Sonacos lance un appel aux autorités étatiques et plus particulièrement au nouveau ministre des Sports, Lat Diop. « Il est par ailleurs président du Guédiawaye Football Club, qui comprend les enjeux. Donc notre cri de coeur sera entendu à coup sûr », ajoute M. Samb.

La fermeture du stade Ély Manel Fall a également impacté la préparation hivernale de l'équipe fanion du Baol. Sidate Sarr et ses joueurs se sont préparés à Dakar. « Sur cette base, nous avons délocalisé le travail de présaison, faute d'infrastructures au niveau de la région de Diourbel », a-t-il remarqué. Omar Samb informe que l'option de la capitale sénégalaise se justifie aussi par la variété des adversaires pour affûter les armes de l'équipe avec la présence des équipes de Nationale et de la Ligue professionnelle. Il souligne que le travail s'est bien déroulé avec des évaluations périodiques du staff technique indexées sur les objectifs à chaque étape de la préparation.

À la veille du démarrage du championnat, la Sonacos a enregistré des départs et des arrivées. « Beaucoup de joueurs qui étaient en fin de contrat n'ont pas été renouvelés pour diverses raisons. Ainsi, des départs ont été notés, mais tous les joueurs en fin de contrat que le staff technique avait jugé nécessaire de garder pour le projet revu ont été signés », a fait savoir l'ancien président de la Ligue régionale de football de Diourbel qui tire un bilan satisfaisant de la saison écoulée. Son équipe a terminé à la 7e place, mais pouvait, selon lui, faire mieux au vu de la physionomie des différents matchs qu'elle a disputés.

La mission consistant à se maintenir en première division tout en évoluant hors de Diourbel semble être compliquée, mais les « Huiliers » ne seront pas seuls dans cette aventure. Ils seront accompagnés par le comité des supporters de la Sonacos. Selon le président de cette structure, Babacar Diouf, leur association a déjà posé les jalons pour soutenir le club tout au long du championnat. « Nous envisageons d'organiser des caravanes pour les déplacements. Nous avons pris les dispositions pour ne pas être surpris. Nous sollicitons également le soutien du nouveau directeur », mentionne le président des supporters.

DIAMBARS FC

Les « Académiciens » jouent le maintien

Dix ans après son sacre de 2013, Diambars Fc peine à toucher à nouveau le Graal. Arrivés en quatrième position la saison dernière, les « Académiciens » se fixent pour objectif cette année le maintien en Ligue 1. Avec une quinzaine de départs enregistrés dans son effectif, le coach Bruno Rohart compte s'appuyer sur l'équipe de réserve pour atteindre ses objectifs de la saison 2023-2024.

Par Diégane Diouf

À quelques jours de la reprise du championnat national de football, les équipes sont en train d'effectuer les derniers réglages techniques pour réussir une bonne saison. Du côté de Diambars Fc, le staff a misé sur une bonne préparation physique des joueurs. Ce qui se matérialise par des rencontres amicales pour évaluer le niveau de performances des footballeurs. C'est le cas récemment contre Keur Madior. La concentration sur le banc a démontré à suffisance tout le sérieux que le coach de Diambars Fc, Bruno Rohart, accorde à la prochaine saison. Au coup de sifflet final, les « Académiciens » ont gagné par 2-1. Cette rencontre aux allures de match de championnat va permettre de réajuster pour trouver l'équipe type qui portera les couleurs de Diambars cette saison. Pour l'édition 2022-2023, l'académie s'est retrouvée à la quatrième place, derrière Génération Foot, Casa Sports et Guédiawaye. Et cette saison, Diambars Fc se fixe pour objectif premier le maintien en Ligue 1. « Le premier objectif qu'on se fixe, c'est de rester en Ligue 1. C'est d'assurer le maintien le plus vite possible pour être tranquille, comme on se l'était fixé l'année dernière. On avait fait beaucoup mieux, car on ne s'y attendait pas du tout. Là, nous avons un effectif plus jeune encore, mais on va faire avec et aller prendre les 27 ou 28 points du maintien, le plus vite possible. Ensuite, nous allons essayer de faire mieux que les deux années passées avec un brillant parcours dans l'une des deux coupes », explique Bruno Rohart.

15 départs vers l'international

Fidèle à sa réputation d'institut de formation, le Diambars a encore perpétué la tradition des transferts de joueurs vers l'international. Pour une première fois depuis sa création en 2000, l'académie a enregistré 15 départs en une saison. Ce qui porte un coup significatif à l'équipe qui va devoir se reconstruire très vite pour ne pas rater le début du championnat, conformément aux objectifs du staff. Ainsi, le coach va s'appuyer sur l'expérience des cadres restants comme ses hommes de milieu : Insa Boye, Chérif Bodian et Elimane Omar Cissé. Ce trio va épauler les jeunes qui viennent fraîchement de l'équipe réserve. L'équipe va également bénéficier de l'assurance de son gardien et capitaine Idrissa Ndiaye. « Il a fallu reconstruire l'effectif et on a fait monter beaucoup de jeunes de l'équipe réserve. On a recruté aussi quelques joueurs puisqu'on était vraiment en déficit d'effectif. On est toujours en prospection ; même si l'équipe s'est peaufinée », souligne Bruno Rohart. Dans ses derniers réglages d'avant démarrage du championnat, il va devoir reconstruire un groupe solide pour maintenir son équipe dans le top 5. « Je pense qu'il n'y aura plus de grands mouvements de notre côté et nous allons nous adapter, car c'est ainsi que va la vie d'un club formateur. On va renouveler le groupe, prendre les joueurs qui viennent d'arriver et les mettre dans le moule pour travailler avec eux », ajoute-t-il, tout souriant.

À en croire le technicien français, les « Académiciens » vont encore régaler le public avec du beau football.

Mercato du club

Départs et destination : El Hadi Bacary Mané (ailier, FC Auda, Lettonie), Malèye Diagne (attaquant, FC Auda, Lettonie), Bacary Sané (défenseur, FK Liepaja, Lettonie), Mouhamadou M. Diaw (ailier, FK Liepaja), Cheikh Serigne Faye (défenseur, FK Liepaja), Bilaly Diallo (Défenseur, FK Liepaja), Ibrahima Sory Diallo (ailier, Goz-tepe, Turquie, prêté à Valenciennes L2 France), Aliou Thiaré (défenseur Havre AC, France), Ousmane Diop (attaquant Troyes L2, France), Modou Fall (milieu, Étoile Rouge, Serbie), Mouhamadou Moustapha Fall (milieu, Étoile Rouge), Abdoulaye Faye (défenseur, BK Hackën, Suède), Modou Fall Niang (attaquant, Al Aïn, Emirats), Assane Bèye (défenseur Hassania Agadir, Maroc), Babacar Mboup (attaquant, RFK Grafikär D2, Suède), Ousseynou Bodian (Amical Douanes, Mauritanie), Amar Aïdara, milieu, (Amical Douanes)

Arrivées: Kéba Bangoura, Djibril Guèye, Yoro Ndiaye

LINGUÈRE DE SAINT-LOUIS

Les nordistes prêts à bouleverser l'ordre établi

À quelques jours du démarrage du championnat professionnel de Ligue 1, la Linguère de Saint-Louis est à pied d'oeuvre. Sacré en 2009, le club nordiste a, aujourd'hui, du mal à se hisser dans le wagon de tête du classement. Cette saison, les « Samba Linguère » ne visent pas le titre, mais sont prêts à bouleverser la hiérarchie.

Par Jeanne SAGNA (Correspondante)

SAINT-LOUIS- Depuis son dernier sacre, en 2009, la Linguère a perdu de sa superbe et échappe régulièrement à la relégation et peine, saison après saison, à rééditer sa belle performance. Lors du dernier exercice, le club nordiste a terminé à la 11e place. Pour changer la donne, l'équipe dirigeante a décidé de prendre les choses en main en mettant en place un nouveau modèle économique. « Depuis 1959, l'année de la fusion, la Linguère n'est pas stable. On a essayé de savoir pourquoi et on s'est dit qu'il faut qu'on assoie un modèle économique viable. Ce qui amène souvent cette instabilité, c'est souvent le manque de moyens », indique Amara Traoré, président et coach de la Linguère de Saint-Louis.

Pour mieux préparer la saison 2023-2024, le club a effectué un stage de 10 jours en Mauritanie. « Une saison, c'est des stages pour renforcer la cohésion et la dynamique du groupe. C'est ce que nous avons fait en Mauritanie, et cela s'est très bien passé. Là on continue la préparation. Toujours dans le cadre de la préparation, nous comptons aller à Thiès pour jouer des matches amicaux », fait savoir M. Traoré.

Daouda Sène, journaliste sportif au quotidien Stades, estime que les « Samba Linguère », malgré les difficultés, ont des atouts pour faire une bonne saison. Il leur suffit de se réorganiser après les départs importants enregistrés. « Avec une bonne stabilité au niveau du staff technique, où Magib Diagne est en poste depuis six ans, la Linguère a des atouts pour réaliser une bonne saison. Toutefois, au niveau de l'effectif, le club phare de la cité tricentenaire doit encore se réorganiser pour pallier les départs de joueurs importants », fait savoir le journaliste. Les plus importants de ces départs, selon lui, sont ceux de Souleymane Cissé et Madiodia Dia. « Le premier, auteur de huit buts et huit passes décisives, a été incontestablement le meilleur joueur de la Linguère la saison précédente. Quant au second, jeune défenseur central très prometteur âgé de 19 ans, il a été sans aucun doute la grande révélation de la saison. Ces deux jeunes talents ont respectivement signé au Jaraaf de Dakar et au club norvégien de Haugesund évoluant en première division », explique-t-il. D'autres départs ont été enregistrés par le club. Il s'agit de Babacar Guèye Sène, parti en France, Mbaye Yaya Ly qui a rejoint la Sonacos, Pape Doudou Diallo qui est actuellement à Génération Foot, Guinedy Niang et Abdou Sy qui ont rejoint l'Ugb de Saint-Louis.

Pour les arrivées, le club a enregistré le retour de Malick Fall, en provenance de la Sonacos, et d'un jeune joueur gambien, Lamin Badji. Les autres renforts viennent de clubs de Saint-Louis. Il s'agit, entre autres, d'Abdoulaye Fam et de Djiby Guèye (Almamy), d'Ameth Baïdy Cissé et d'Ibrahima Ngom (Ndar Guedj), d'Amadou Lamine Diakhaté et d'Abdoulaye Diaw (Keur Madior) et de Pape Samba Fall (Ndioloffène).

Pour inverser la donne, le président du club et son équipe ont misé sur un modèle basé sur la formation. « Nous avons fait un choix stratégique, car ayant un modèle économique basé sur la formation des jeunes joueurs. Nous avons enregistré le retour de Malick Fall qui était à la Sonacos. Le reste, ce sont de jeunes joueurs à qui on a donné la chance de s'aguerrir. Nous prenons des joueurs dans les navétanes et dans les clubs de Saint-Louis ; nous essayons de les former et d'augmenter leurs performances pour qu'ils soient compétitifs », fait savoir Amara Traoré. L'ancien sélectionneur de l'équipe nationale du Sénégal précise qu'il y a eu des tests avec plus de 200 jeunes. « Nous n'avons pris que 15 joueurs âgés entre 17 et 19 ans sur ces 200 joueurs, en plus du groupe qui était là, sans compter les départs. Nous avons pu ainsi mettre en place un effectif », explique-t-il. Une méthode décriée par certains supporters de la Linguère qui s'impatientent de revoir leur club affectif être à la tête du classement.

Pour ce nouvel exercice qui s'annonce, les dirigeants de la Linguère ne rêvent pas trop. Viser le titre serait trop ambitieux pour eux. Même si Amara Traoré et son staff sont décidés à renverser la tendance. « Dire qu'on va être les champions, c'est manquer de respect aux gens parce qu'une saison, c'est détenir les moyens. Et en général, les objectifs sont déterminés par rapport aux moyens financiers et humains. Ces moyens financiers pour avoir l'ambition d'être champions, nous ne les avons pas. Mais, cela ne veut pas dire que nous n'avons pas d'ambitions », relève l'ancien attaquant de Gueugnon. Aujourd'hui, estime-t-il, « la mission que nous avons, c'est d'inverser l'ordre établi ces dernières années ».

« La Linguère a été championne en 2009 quand j'étais manager. Maintenant que je suis de retour, je veux utiliser la même ruse, la même méthodologie, avec peu de moyens, et arriver à inverser l'ordre établi depuis 10 ans. Aujourd'hui, je veux qu'on fasse un maintien haut de gamme pour aller chercher quelque chose », indique Amara Traoré qui s'est appesanti sur le défi de l'unité autour du club. « Il y a aussi l'environnement de l'équipe, car Saint-Louis est une ville très complexe et nous ne sommes pas ensemble. Aujourd'hui, le défi, c'est l'unité autour du club. On a démontré, dans les derniers matches, que quand nous sommes ensemble. Même sans moyens, on arrive à faire quelque chose », indique-t-il. Le problème, regrette le président de la Linguère, c'est de ne pas avoir des moyens conséquents et d'être divisé pour un club traditionnel comme la Linguère qui est l'équipe affective de tous les Saint-Louisiens ».

Aider le football local

Amara Traoré n'a pas manqué de saluer les avancées de la ligue sénégalaise de football professionnel. « Depuis la mise en place du football professionnel, en 2009, il y a eu beaucoup d'avancées. Et aujourd'hui, on est à la croisée des chemins. Le travail fait par la Fédération, avec les cinq titres gagnés, amène de la motivation aux joueurs, aux clubs mêmes par rapport au continent par rapport au monde ; ce qui fait que tout le monde veut savoir ce qui se passe au Sénégal », souligne-t-il. Cependant, Amara Traoré estime que le football local n'est pas assez soutenu. « Je pense que tout cela ne profite pas encore au football local. Si on veut diriger et exister dans la durée, il faut que le football local soit aidé », affirme-t-il. Le président de la Linguère de Saint-Louis de déplorer le fait que l'État aide le football international, tandis que le football local n'est pas accompagné.

Pour un football fort et très durable, il urge, selon lui, d'aider le football local et les clubs locaux. De même, relève-t-il, des efforts sont à faire au niveau de l'organisation ou de la ligue. « Il n'y a donc que l'État qui peut faire quelque chose. D'abord, en donnant un statut aux sportifs sénégalais, à l'image des artistes, parce que quand on n'a pas de statut, c'est compliqué », note le technicien qui se dit confiant avec l'arrivée du nouveau Ministre des Sports, Lat Diop, qui, à son avis, « est un connaisseur du football local ».

STADE DE MBOUR

Les « Stadistes » prêts à jouer les premiers rôles

Double finaliste en Coupe de la Ligue professionnelle et en Coupe du Sénégal, le Stade de Mbour n'a pas joué les grands rôles en championnat la saison écoulée. Le club mbourois a été contraint d'attendre l'ultime journée pour se maintenir dans l'élite. Pour ce nouvel exercice, les « Stadistes » veulent réaliser un parcours honorable.

Pour la saison 2023-2024, dirigeants, techniciens, joueurs et supporters sont à pied d'oeuvre pour apporter les correctifs qui s'imposent pour dominer la compétition, ou, à défaut, réussir un parcours honorable. Pour arriver à ses fins, le club a recruté un nouvel entraîneur de haut niveau, de même que de nouveaux joueurs « choisis judicieusement ». De même, le groupe a effectué une bonne préparation hivernale afin d'être prêt à en découdre avec ses adversaires.

Créé dans les années 60, le Stade de Mbour a connu des fortunes diverses. Plusieurs fois, l'équipe a flirté avec la relégation. La saison dernière a été indécise pour les « Stadistes » qui ont dû attendre, jusqu'à l'ultime journée du championnat, pour être fixés sur leur sort. Pour éviter pareil cauchemar, le club, qui ambitionne de jouer les grands rôles, a pris les devants, selon son président, El Hadji Amadou Wade dit Ass Wade. « Nous avons joué deux finales la saison dernière : la Coupe de la Ligue professionnelle et la Coupe du Sénégal. Cela veut dire que nous avions des arguments », a soutenu Ass Wade. Il s'agira, selon lui, de consolider les acquis et de procéder à des réaménagements allant dans le sens de faire de bons recrutements, tant au niveau des joueurs que de l'encadrement technique.

El Hadji Amadou Wade est convaincu que 63 ans après sa création, l'équipe doit s'adapter à la marche du temps et coller à l'évolution du sport. « Nous nous devons, tout en gardant le cap, d'élaborer une stratégie adaptée au monde d'aujourd'hui pour hisser et garder haut le flambeau hérité », a-t-il indiqué. De son point de vue, il faut profondément garder les valeurs de base, pour ainsi apporter les changements organisationnels et managériaux nécessaires à la gestion d'un club moderne.

Asse Wade a, par ailleurs, insisté sur le fait qu'il faut « sortir le club du carcan des dirigeants - bailleurs, des quêtes et demandes de soutien perpétuelles ». La gestion moderne, a-t-il fait savoir, « doit consister à nouer des partenariats gagnants et arriver à l'ère d'une véritable entreprise sportive génératrice d'emplois, de richesses et capable d'apporter une plus-value économique à la communauté ». C'est cela « le Stade de Mbour de nos rêves et de nos ambitions ». Pour que ce rêve soit réalité et réalisable, a estimé El Hadji Amadou Wade, « il faut une équipe new-look ». Selon lui, c'est pour cette raison que le coach El Hadji Massamba Cissé a été recruté. « Il a été le coach de l'As Pikine et va donc être cette saison sur le banc des « Stadistes ». Il sera secondé par l'intérimaire Diakhaté qui a joué 2 finales de coupe la saison dernière en plus d'avoir assuré le maintien à l'équipe », a laissé entendre Ass Wade. Il demeure convaincu qu'une bonne équipe, c'est un bon entraîneur, mais aussi de bons joueurs. Cela a été compris par les dirigeants du club qui ont, selon Mohamed Faye de la Commission Communication et Marketing, procédé au recrutement de nouveaux éléments. Il s'agit, entre autres, de Baye Djiby Diop (Teungueth Fc), Djiby Sarr et Daouda Ciss » (Jaraaf), Issa Ndiaye alias Ramos (Sonacos de Diourbel) sans compter de nouveaux joueurs expérimentés et talentueux venant de Mbour.

Si le Stade de Mbour a recruté de nouveaux éléments, il en a aussi libéré d'autres, notamment Abdoul Ka, Mohamed Johnson, Malick Sambou et d'autres qui souffraient de la concurrence.

La nouvelle équipe, a indiqué Mohamed Faye, sera construite sur les acquis de la saison dernière et renforcée par des joueurs expérimentés. Le mot d'ordre, a-t-il indiqué, sera de « jouer les premiers rôles en championnat et de mieux faire que la saison dernière en Coupe du Sénégal et en Coupe de la Ligue, d'avoir un stade Caroline Faye rempli et avoir encore le meilleur public ». En effet, les supporters du Stade de Mbour ont été désignés par la Ligue professionnelle comme étant les meilleurs supporters du championnat 2022-2023, un titre qu'ils souhaitent conserver cette saison.

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