Luanda — Les juristes doivent adopter une posture éthique engagée en faveur de la justice et conscients de leurs responsabilités sociales, a recommandé jeudi, à Luanda, la médiatrice de justice, Florbela Araújo.

Au cours d'une conférence sur « L'éthique, la déontologie et les attentes sociales du juriste », lors du premier Congrès angolais de droit pénal, elle a déclaré que « le juriste doit avoir une vision critique et une connaissance approfondie de son contexte social.»

Il a appelé les juristes à être les premiers à dénoncer toute pratique de corruption, de népotisme, de fraude, de profit facile, d'insubordination, de trafic d'influence et autres incompatibles avec les valeurs éthiques et déontologiques.

D'autre part, Florbela Araújo a considéré l'éthique comme « la force centrifuge » dans les actions de l'institution qu'elle dirige, servant de base pour accomplir la mission et a recommandé de combattre la culture du « plus ou moins » dans le droit.

Elle a aussi parlé de la promotion continue de modèles de conduite de l'Administration publique destinés aux employés et agents administratifs pour garantir le professionnalisme et l'urbanité dans leur relation avec les citoyens.