ALGER — Le premier président de la Cour suprême, Tahar Mamouni, a insisté, lundi à Alger, sur l'importance de la moralisation du travail judiciaire et du parachèvement du processus de numérisation.

Dans une allocution prononcée à l'ouverture de l'année judiciaire 2023-2024, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Mamouni a précisé que le système juridique s'est renforcé par plusieurs lois en matière de prévention du blanchiment d'argent, de lutte contre la traite des êtres humains et de lutte contre les drogues et les psychotropes.

En matière de numérisation, il a rappelé que la Cour suprême avait enregistré "un saut qualitatif grâce aux efforts des magistrats", citant "la création d'un service de numérisation avec la numérisation de 40 sections sur 45 et la numérisation de plus de 43.000 dossiers (l'opération devant s'achever à la fin de l'année)".

L'ouverture de l'année judiciaire coïncidant avec la célébration du 69e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, M. Mamouni a salué les positions constantes de l'Algérie, notamment la non ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et le droit des peuples à l'autodétermination, lesquelles positions, a-t-il dit, lui ont valu d'être élue comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.