Afrique: Un premier vaccin contre le chikungunya approuvé aux États-Unis

Le virus qui cause des fièvres et des douleurs articulaires sévères est transmis par le moustique tigre. Il se trouve principalement dans les régions tropicales, en Afrique, en Asie du sud mais également en Amériques.

L'agence américaine des médicaments a autorisé la commercialisation du vaccin Ixchiq. Derrière ce nom se cache le premier remède contre la maladie du chikungunya qui a infecté cinq millions de personnes dans le monde ces 15 dernières années.

Les symptômes du chikungunya sont lourds et peuvent durer pendant des mois, voire des années. Il peut aussi se transmettre à un nourrisson par sa mère et s'avérer fatal. Le virus est arrivé aux États-Unis dans les années 2014. Des moustiques tigres l'ont transmis en Floride, au Texas, à Puerto Rico, et dans les îles vierges. Depuis, l'agence du médicament parle du chikungunya comme d'une menace de santé émergente.

Avant la commercialisation du vaccin, deux essais cliniques sur plusieurs milliers de personnes ont eu lieu en Amérique du Nord. Le vaccin peut avoir des effets secondaires : migraines, fatigues, douleurs musculaires ou nausées. Deux participants aux tests ont pu le constater et ont dû être hospitalisés. Le vaccin est néanmoins autorisé. Il sera injecté en une dose aux personnes de plus de 18 ans qui présentent un risque accru être exposé au virus. Il n'existe pas encore de traitement pour soigner la maladie une fois contractée.

Le groupe Valneva qui a créé ce vaccin Ixchiq contre le chikungunya a également déposé une demande d'autorisation auprès de l'Agence européenne des médicaments (EMA).

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